L'homme de Kaboul
de C. K. Bannel

critiqué par Pierraf, le 8 octobre 2014
(Paimpol - 66 ans)


La note:  étoiles
Retrouver Mandrake
4ième de couverture:
Quand Oussama Kandar, chef de la brigade criminelle de Kaboul, ancien héros de guerre contre les Russes et les talibans, découvre le cadavre de Wali Wadi, il n'imagine pas déclencher l'une de ces séries de minuscules événements qui se terminent en raz de marée. D'après lui, l'homme qui gît au milieu de son salon, une balle dans la tête, ne peut en aucun cas s'être suicidé. Profondément intègre, opposé à la corruption qui gangrène son pays, Oussama croit en la justice. Par fidélité à ses principes, il refuse de classer l'affaire et s'acharne à remonter les pistes. Dès lors, il est l'homme à abattre. Autour de lui, la violence se déchaîne. Dans son combat, il obtient l'aide inattendue du mollah Bakir, un taliban sorti d'Oxford sans doute plus dangereux qu'il n'en a l'air.À l'autre bout du monde, en Suisse, le jeune Nick, analyste dans les services secrets, est lancé sur la piste d'un fugitif, ....


J'ai dévoré ce livre, l'intrigue est bien construite, simple, solide et haletante. Le personnage de l'inspecteur Oussama Kandar est original et attachant, il a tout d'un futur héros récurrent.
Et le plus génial, ce sont ces descriptions fournies, détaillées, précises de l’Afghanistan, de la vie quotidienne, de l'horreur d'être une femme, des relations compliquées entre les tribus. J'ai beaucoup appris sur ce pays en lisant ce livre.
A conseiller !