American Desperado : Une vie dans la mafia, le trafic de cocaïne et les services secrets de Jon Roberts, Evan Wright

American Desperado : Une vie dans la mafia, le trafic de cocaïne et les services secrets de Jon Roberts, Evan Wright
(American desperado)

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Clubber14, le 22 septembre 2014 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 43 ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (49 883ème position).
Visites : 3 648 

ça va les chevilles ???

4e de couv et résumé :

Wright est un grand journaliste, Roberts un génie du crime. Ensemble, ils retracent la jeunesse mafieuse de Jon Roberts à New-York, ses dérapages de commando au Vietnam, son ascension de cocaïne cowboy... Ce sera la matière d American Desperado, effrayante épopée de la réussite criminelle.

Le journaliste Evan Wright a eu le privilège d'écouter Jon Roberts, criminel endurci, raconter sa vie. Résultat : l'incroyable mais vrai " American Desperado ". Jon Roberts est mort en 2011, à peine trois mois après la parution, aux Etats-Unis, de ses Mémoires, American Desperado, coécrits avec le reporter et romancier Evan Wright. Son CV criminel a de quoi impressionner les amateurs les plus endurcis des films de gangsters : braquages, rackets, tortures, assassinats, arnaques en tout genre, trafic de drogue à grande échelle pour le cartel de Medellín... En parcourant son autobiographie, on croit revivre des scènes du Parrain et de Scarface...

Dans American Desperado, Jon Roberts s'est livré avec une rare franchise : son ascension au sein de la pègre new-yorkaise dès la fin des années 1960, les meurtres ayant précipité son exil à Miami, la sophistication des moyens mis en oeuvre avec ses associés pour berner les autorités pendant plus de dix ans (aérodromes secrets, bornes d'écoute pour espionner les communications des gardes-côtes, balises à longue distance équipant les bateaux, avions capables de voler très bas, sous les radars), lorsqu'il assurait la logistique du transport de drogue pour les Colombiens. Il raconte aussi son accord secret avec la CIA pour convoyer des armes aux Contras qui combattaient le gouvernement sandiniste au Nicaragua... Wright s'est interdit de glorifier comme de " moraliser " le personnage ou la trajectoire de Jon Roberts...

Mon avis :

Evan Wright, le journaliste, s'est parfaitement pris au jeu de l'interview et de la retranscription romanesque de la vie de Jon Roberts, un des piliers des cartels de la vente de cocaïne aux USA dans les années 80 et 90. La vie de cet homme fut assez incroyable, né d'un père lui-même affranchi, il a vite trainé dans ce milieu de la Mafia. Toute sa vie est décortiquée, ses braquages, ses meurtres, il balance tous les noms des gros bonnets de la drogue. Comme si ce livre était un peu sa confession, il donne tous les détails sans se soucier que quelqu'un puisse se venger et au final il n'a pas eu tort car il est mort d'un cancer 2 mois seulement après la publication de ce livre.

S'il est vrai que ce livre se lit comme un bon policier avec son lot de coups montés, tueries etc... il n'en demeure pas moins que j'ai eu une overdose de testostérones ici et que le journaliste n'a quasiment rien pu vérifier de ce que lui a raconté Jon Roberts. Du coup j'ai le sentiment qu'il a tout pris pour argent comptant puis l'a retranscrit dans ce livre. Ainsi, Jon Roberts se fait passer pour un gros bras qui n'avait jamais peur de personne, même pas de gangs armés jusqu'aux dents et qui le menaçaient, il était un véritable Don Juan et pouvait sortir avec n'importe quelle nana en claquant des doigts, il avait un tel charisme et une telle intelligence que c'est lui qui montait tous les détails de ses coups, bien sûr il ne s'est jamais fait prendre de sa vie à part à la toute fin, il jonglait avec les millions (jusqu'à plus de 150 millions de dollars sur des comptes en banque) mais ohh manque de bol ces comptes sont introuvables !!! Bref, à l'écouter c'était le plus beau, le plus fort, le plus intelligent. Ce qui peut passer sur 10 pages mais sur un bouquin de 750 pages ça peut lasser à la longue......

En tout cas si ne serait-ce que 10% de ce qu'il raconte est vrai, il aura eu déjà une vie incroyable....

Je ne recommande pas spécialement ce livre....

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Honnête homme si le crime t'effraie passe ton chemin...

8 étoiles

Critique de Pats60 (, Inscrit le 22 juillet 2011, 63 ans) - 10 février 2015

Ce livre est le témoignage d'un acteur majeur du trafic de cocaïne à Miami dans les années 70-80, Jon Roberts, recueilli par un journaliste Evan Wright.
Fils d'un mafioso proche de Lucky Luciano, Roberts nous raconte comment il bascule dans la criminalité à New York avant de s'exiler à Miami où il devient en quelques années une figure importante du cartel de Medellín.
Le ton est celui d'un homme plus que déterminé, qui ne regrette absolument rien et ne cherche jamais le pardon.
On croirait regarder un bon Scorsese, on peut avoir quelque doute sur la véracité des propos de Roberts, mais si on en fait abstraction, on se plonge dans un univers violent mais paradoxalement assez passionnant.
Plus de 700 pages que l'on dévore d'un seul trait...

Forums: American Desperado : Une vie dans la mafia, le trafic de cocaïne et les services secrets

Il n'y a pas encore de discussion autour de "American Desperado : Une vie dans la mafia, le trafic de cocaïne et les services secrets".