À septembre, Petronella/Qu'ils appellent ça du jazz
de Jean Rhys

critiqué par Nathafi, le 14 septembre 2014
(SAINT-SOUPLET - 57 ans)


La note:  étoiles
Constats d'échecs
Ce petit livre présente deux nouvelles tirées du recueil "Les tigres sont plus beaux à voir".

Deux jeunes femmes, Petronella et Selina, vivent chichement et n'ont pas été épargnées par une vie difficile.

L'écriture de Jean Rhys est surprenante, très contemporaine. Dans la nouvelle "Qu'ils appellent ça du jazz", le vocabulaire de Selina est plutôt parlé. Un style direct, franc, presque dénué d'émotion, l'auteure ne s'apitoyant pas sur le sort des deux jeunes femmes, mais présentant plutôt des constats d'échecs. Une analyse des esprits, des relations hommes-femmes très brute... ou lucide...

Deux destins de femmes qui vont faire une rencontre, enfin un événement plutôt plaisant dans leur vie, mais qui leur réservera quelques surprises...

A lire pour découvrir Jean Rhys, qui a écrit toute sa vie, et qui disait : "Si je cesse d'écrire, ma vie n'aura été qu'un échec atroce... Je n'aurais pas gagné ma mort."