Carmen Cru, Tome 8 : Thriller
de Lelong

critiqué par Blue Boy, le 13 septembre 2014
(Saint-Denis - - ans)


La note:  étoiles
Serial-killeuse
Pas grand-chose à voir avec le célébrissime tube des années 80, même si quand on voit la couverture, Carmen Cru avec sa faux mortuaire est presque plus terrifiante que les goules du clip de Bambi. Notre mamie préférée, sorte de Calamity Jane tourangelle, est ici confrontée à un corbeau l’accusant des pires infamies, et qui se serait certainement abstenu s’il avait imaginé la réaction courroucée de Carmen. L’histoire intitulée « Thriller » est sur 24 pages, divisées en 5 chapitres, le reste étant composé de six histoires distinctes, où l’on verra notamment un voleur « malfaisant », un neveu parasite, une radio antédiluvienne…

On ne rit pas forcément aux éclats mais c’est toujours grinçant à souhait. Et si la « vioque » a l’air méchante comme une teigne, on finit par ne plus trop lui en vouloir quand on voit à quel voisinage de crétins elle est confrontée. On finit même par la trouver attachante. De plus, j’ai pu découvrir en annexe une photo de la « vraie Carmen Cru » qui nous tire une langue démesurée, en tout cas du personnage qui a inspiré Lelong. Énorme !