Chambre 507
de J. C. Hutchins, Jordan Weisman

critiqué par Veneziano, le 11 février 2017
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Crime, glauque et psychiatrie
Le protagoniste travaille dans un établissement psychiatrique réservé à des patients lourds, souvent dotés d'un casier judiciaire et que la prison ne peut pas prendre en charge. L'un d'entre eux s'avère particulièrement inquiétant, et occupe cette fameuse chambre 507. Il est suspecté d'avoir commis douze crimes et est poursuivi par un procureur que connaît bien ce thérapeute, puisqu'il n'est autre que son père. Cette arrivée notable dans l'établissement n'arrange pas les relations familiales, l'un voulant le faire condamner, l'autre souhaitant l'aider.
Ce suspect déséquilibré a perdu la vue, ce qui ne l'empêche pas d'être manipulateur. Au fur et à mesure de l'intrigue, il semble vouloir prendre le contrôle du praticien qui lui tend la main.

Le climat de ce roman est aussi lourd qu'électrique. Il est assez bien fait dans son genre, mais il n'a évidemment rien d'apaisant. Le glauque et l'odeur de sans, l'idée de manipulation latente m'ont un peu pesé. C'est assez intéressant, mais ce n'est pas mon style à proprement parler. Peut-être m'y habituerai-je.