Le pape a disparu
de Nicolas Ancion

critiqué par Catinus, le 31 août 2014
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Un Nicolas Ancion inattendu
A l’insu de son plein gré, le très sympathique pape belge, Ernest Premier, est impliqué dans un trafic de produit prohibé par la loi. Jusqu’au jour où les choses tournent mal : le pape est enlevé. Le cardinal Vertupoint fera tout pour sortir son ami le pape de ce mauvais pas …

C’est sans doute avec un grand sourire que vous lirez ces 150 pages dénuées de tout stress- à peine un chouïa angoissant - ; sans compter que tout le monde a l’air bien gentil et aimable, même les méchants … J’aurais été à mille lieues de penser que Nicolas Ancion puisse nous écrire un tel roman ; comme quoi …

Nota bene : il semble que m’sieur Nicolas apprécie les histoires d’enlèvement : voir aussi « L’homme qui valait 35 milliards ».


Extraits :


- Le pape joua avec Jean-Lou. Il en profita pour le bénir une ou deux fois avec de l’eau pétillante. Il n’y croyait pas trop lui-même, mais on lui avait parlé du pari de Pascal. Ça ne coûtait rien de toute façon.

- Promptement, le Pape fouilla le fond de ses poches, en sortit des miettes d’hostie qu’il déversa dans la tasse.

- Pauvre gars quand même … Jurer de rester puceau par fidélité à deux bouts de bois placés en croix ! Au XXI è siècle, si ce n’est pas triste.