Un hippie sur la route
de James Hadley Chase

critiqué par Superhuman, le 3 août 2014
( - 31 ans)


La note:  étoiles
Ca commence sur le bitume
Tellement de nouveaux livres étant au polar ce que le club échangiste est à l'érotisme, je me suis tourné récemment vers les anciens livres: en tout cas ceux-là qui sortent chaque année avec grand renfort de pub (qui s'est, disons-le tout net, affutée avec les ans jusqu'à se rendre méconnaissable et aussi visiblement à provoquer chez le lecteur moyen une autocensure de peur de ne pas plaire) sont en général nuls et fadement écrits. Bref, lisses comme une boule de billard...

Pour cette raison reconnaissons qu'un auteur accompli comme Chase ne décoit qu'une fois sur trois et c'est déja pas mal. Même dans les pulps il y a évidemment des bonnes et des mauvaises cuvées mais le fait est, semble-t-il, que certains bouquins vieillissent beaucoup mieux que d'autres: tout comme dans cette histoire ou le plus cool n'est pas celui qu'on croit, et encore moins le plus malin.

Je ne vais donc pas réécrire la page de garde de l'éditeur ce serait absurde et j'aurais trop peur de spolier le suspense. Mais j'ai également apprécié ce récit qui prouve que l'habit ne fait pas le moine, ça aussi comme dit l'autre c'est tendance et à ne pas négliger.


Résumé


Après les rizières du Vietnam, Harry Mitchell pensait passer des jours paisibles à Paradise City en Floride, se refaire une santé et décrocher un petit boulot pépère. Le soleil, la mer, l'emploi et les filles, il a tout ça. Mais il apprend bientôt que la Floride est également une jungle, remplie de hippies, de camés, de dingues criminels et là, tout comme au Vietnam, on enterre sommairement les morts qui vous tombent sur les bras.