Résidence sur la terre
de Pablo Neruda

critiqué par Thomas Fors, le 13 octobre 2003
(Beloeil - 88 ans)


La note:  étoiles
plus que jamais le poète est nu à l'aube de chaque jour...

Bonjour.
Je ne vais pas m'étendre sur le livre. Je voudrais seulement réveiller les lecteurs. il y a 30 ans, après l'assassinat d'ALLENDE, le 23 septembre 1973, Pablo NERUDA mourait à son tour.
Il n'est pas question de décrire sa vie et son oeuvre : vous trouverez cela facilement sur Internet.
Je vais simplement vous livrer (en guise d'apéritif)un extrait de "Le noyé du ciel" (Troième résidence) :
"Papillon tissé, habit pendu aux arbres, noyé de ciel, acheminé à travers rafales et pluies, seul, seul, compact, parure et chevelure en lambeaux et cendres rongés par l'air.








Immobile, si tu résistes à l'aiguille rauque de l'hiver, au fleuve d'eau irrité qui te guette. Ombre céleste, branche de colombes brisée la nuit parmi les fleurs mortes : je m'arrête et je souffre lorsque avec un son plein de froid, de lenteur tu répands ton arc-en-ciel que l'eau frappe."
Bonne route, et bonne lecture.