Meurtre à Rixensart
de Anouchka Sikorsky

critiqué par Pascale Ew., le 26 juillet 2014
( - 56 ans)


La note:  étoiles
A lire par les Rixensartois
Aurélie, une jeune mère célibataire est retrouvée assassinée aux portes de l’abbaye de Froidmont à Rixensart, après avoir été rendre visite à son ami le frère Luc. L’enquête n’aboutit à rien.
Dix ans plus tard, c’est frère Antoine qui est assassiné dans le potager. Ce nouveau meurtre relance l’enquête. Et cette fois, c’est tout le village qui y prend part et plus particulièrement la maisonnée du Piano de l’ange, maison d’hôtes tenue par la belle-mère du commissaire Briggs, qui a adopté le fils d’Aurélie. Pourquoi frère Luc avait-il rompu avec Aurélie avant de rentrer dans les ordres ? Constitue-t-il le suspect idéal ?
J’ai été attirée par le titre de ce roman parce que j’habite Rixensart, mais j’ai été déçue dans mes attentes en lisant que l’auteure a modifié le cadre pour l’adapter à ses envies. Dans certains passages, je retrouve mon environnement, mais dans d’autres pas du tout (Froidmont n’est pas une abbaye, mais était un couvent de dominicains ; l’école primaire Ste-Anne est devenue un collège, etc.).
Côté scénario, l’histoire est sympathique, mais peu crédible : un commissaire qui laisse tout son entourage se mêler de son enquête et qui en discute avec eux, des méthodes peu professionnelles (pourquoi attend-il le deuxième meurtre et dix ans pour enquêter « sérieusement » ? pourquoi interroge-t-on tous les personnages secondaires avant le personnage principal ? si ce n’est pour les besoins de l’histoire). Il m’a manqué du suspense et je trouve qu’il se passe très peu de choses dans cette histoire. Cela m’a rappelé Maigret et son style désuet et lent, sauf qu’ici il est accompagné, ou encore Agatha Christie.