Liège, oui
de Joanne Anton

critiqué par Catinus, le 2 juillet 2014
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Mélancolie
La narratrice a quitté Liège il y a deux ans pour Paris « parce que Liège n’avait rien à t’offrir «. Parfois, elle revient, dans sa ville natale, saluer sa famille- sa mère et son frère avec qui elle ne s’entend pas trop-trop- . Dans ce court ouvrage, elle nous décrit ce qu’elle voit et surtout ce qu’elle ressent. Beaucoup de mélancolie, de tristesse dans ces pages qui ne manquent cependant pas d’une certaine poésie …

Extraits :

- (A Liège) Il y a peu d’Américains, mais on entend parfois dans les rues parler anglais. Ce sont des Flamands qui cherchent à se faire comprendre des Wallons de façon équitable.

- Ce sont des clichés d’imaginer que l’on quitte Liège par désir de culture. On ne quitte pas Liège pour se cultiver. On ne quitte pas Liège parce qu’il n’y a rien à faire à Liège, même si le chômage attendait tous tes amis de lycée après leurs études de lettres ou de psychologie. Eux ils ont quitté Liège pour trouver du travail. Le plus souvent à Bruxelles. Toi, tu es partie par amour.