La machine à explorer le temps (adaptation)
de Fabrice Boulanger, Herbert George Wells

critiqué par JulesRomans, le 14 octobre 2014
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Au moins un qui ne croyait pas au progrès vers 1900 !
Avec "La machine à explorer le temps", Fabrice Boulanger nous offre une nouvelle adaptation d'un roman fantastique classique. Si les enfants sont fascinés spontanément par un tel titre, et ont vu des fictions télévisuelles qui s'inspire de cette idée, ils ignorent totalement que H.G. Wells a écrit ce livre en 1895 et qu'il était anglais.

Explorer le temps, c'est soit aller vers le passé, soit vers l'avenir. Ce qui est particulièrement intéressant pour les lecteurs d'aujourd'hui, c'est que le choix s'est fait vers le futur. Au départ c'est un pari qui motive ce voyage. Une fois la machine construite, le narrateur nous dit qu'il fait un saut de 800 000 ans. L'humanité semble avoir subi une catastrophe maisons, électricité et feu même ont disparu. Les êtres proches des humains ont une taille nettement plus petite que la normale de la fin du XIXe siècle. De plus des êtres difformes les Morlocks les terrorisent et les enlèvent. Semble-t-il pour les manger. Ces êtres étranges vivent dans des cavernes sous la couche terrestre.

Heureusement le narrateur a ramené de son époque une boîte d'allumettes, les Morlocks sont effrayés par la lumière car ils ont l'habitude du noir de leur caverne. Le narrateur retourne à son époque et ramène des fleurs qui n'y existaient pas, il a gagné son pari.

Les personnages ressemblent à des marionnettes en bois et quelques gags visuels sont offerts principalement autour de la machine à remonter le temps et de l'usage qui en est fait.