La maison de l'île
de Louis Pouliquen

critiqué par Flo29, le 31 mai 2014
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Une île aux mille attraits
Le narrateur reçoit un jour un appel d'un notaire. Convoqué dans son étude, il apprend qu'une femme qu'il a connue pendant son enfance lui a légué quelques objets. Cet héritage modeste mais un peu mystérieux le replonge dans son enfance et dans son passé plus récent.
Avec un style fluide et poétique, Louis Pouliquen nous fait découvrir la vie sur une île du Nord Finistère. Les paysages sont sauvages, la vie parfois rude sous ses apparences idylliques. Nous découvrons le héros tourmenté mais prêt à aller jusqu'au bout pour découvrir la vérité sur cette femme.
J'ai beaucoup aimé ce roman, c'est une belle découverte.
Une île ! 8 étoiles

Louis Pouliquen est un écrivain qui sort des sentiers battus. Il a choisi une maison d'édition axée sur sa région et la culture bretonne.
C'est un choix respectable mais qui a sans doute ses limites. Pour vous donner une idée dans les bibliothèques francophones de Belgique il n'y que deux exemplaires de l'auteur (en tout et pour tout). C'est peu, très peu, mais c'est sans doute le prix à payer pour la confidentialité car il ne faut pas se voiler la face, les éditeurs "classiques" se partagent jalousement le gâteau de la diffusion.

Pour en revenir au livre à proprement parler, je ne partage pas (hélas) l'avis enthousiaste de la critique principale (à qui j'envoie l'expression de toute mon amitié).
J'ai peiné tout le texte durant.
Saint Paul disait "mes yeux sont sales et ne méritent pas de voir"... c'est peut-être ce qui s'est passé dans ma lecture.
L'intrigue est intéressante pour qui ne la devine pas dès le début.

"Une île
"Une île au large de l'espoir
"Où les hommes n'auraient pas peur
"Et douce et calme comme ton miroir
"Une île
"Claire comme un matin de Pâques
"Offrant l'océane langueur
"D'une sirène à chaque vague" (J. Brel)

Monocle - tournai - 64 ans - 3 décembre 2015