Je ne sais pas si Alexis Aubenque s'est documenté pour décrire le quotidien régnant dans les campus américains. Mais, en fait, si on en croit ce qui est écrit dans Un automne à River Falls, ces étudiants ne pensent qu'à s'envoyer en l'air. Garçons comme filles.

Si je veux être honnête, il n'y a pas que ça. Il y a aussi ces confréries auxquelles il faut absolument appartenir et où pour y entrer il faut parfois subir un tabassage en règle. Sympa.

River Falls a beau être une sympathique petite ville, c'est fou ce qu'elle compte comme cinglés. Cette histoire d'anciens potes d'études cachant un lourd secret, j'avais déjà lu ça dans un Läckberg, je crois.

Quoi qu'il en soit, si les excès commis par ces étudiants (et c'est peu de le dire) jouent un rôle extrêmement important, à travers les mystérieuses disparitions de ces clochards, c'est une autre facette des États-Unis qui est montrée. Pour faire simple, d'un côté, la bourgeoisie de River Falls qui se goinfre, avec des banquiers, des magnats de l'immobilier, des entrepreneurs tous véreux. Et ceux qui ne sont rien. Contraints de vivre dans des scieries abandonnées, dans la forêt et dont même la police se fiche pas mal du sort.

Une prise de conscience pour Logan et sa bande. Logan dont la romance avec sa compagne Jessica Hurley apparaît bien fragile...