Au bout du rouleau
de Georges Simenon

critiqué par Catinus, le 19 mai 2014
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Une longue descente ...
Marcel Viau est une petite frappe sans aucune envergure. Il tache de se débrouiller en jouant aux cartes dans des cafés mais c’est un vrai paumé qui ne sent bien nulle part et rien ne marche vraiment. Il s’est acoquiné à Sylvie, une entraineuse rencontrée dans une boite de nuit. Comme il est recherché pour vol, Viau, accompagné de sa nouvelle amie, se réfugie dans une petite ville du côté de La Rochelle. « Au bout du rouleau, il faut jouer franc et parler franc. Pour eux, il est déjà trop tard » …

Une longue descente comme les aime Simenon. On pourra reprocher – oh à peine, à peine ! – un peu de longueur.

Extraits :

- Tous les patrons de cafés et d’hôtel sont de mèche avec la police, on sait cela. Le métier l’exige. Ils y sont bien obligés, s’ils ne veulent pas être sans cesse tracassés, au sujet de règlements impossibles à observer.

- On a toujours tort de vouloir imaginer d’avance comment les choses se passeront.