Globi à l'école
de Jürg Lendenmann (Scénario), Samuel Glätti (Dessin)

critiqué par JulesRomans, le 18 avril 2014
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Il ne faut pas prendre un perroquet bleu suisse pour une perruche azur basque
Voilà un album qui est préfacé par l'équivalent d'un maire-adjoint chargé de l'éducation d'une grande ville puisque il s'agit du conseiller municipal de Zürich chargé du département des écoles et des sports. Zürich est d'ailleurs la ville qui a un grand magasin dont Globi à sa naissance assura la promotion.

En mettant le héros Globi, un perroquet bleu très anthropomorphisé, en situation de concierge adjoint d'une école primaire on va aider les élèves à intérioriser en particulier des règles de sécurité et de convivialité. Si le message moral tient une place non négligeable, il est placé dans un contexte de gags et il y a aussi des effets "gratuits" où Globi fait preuve d'ingéniosité dans une situation. Ainsi face à un bonhomme de neige qui fond, l'idée du héros est de le mettre dans le congélateur de la cantine de l'école.

Comme toujours dans cette série, aussi bien dans la langue d'origine (l'allemand) qu'en français, six strophes de quatre vers (sur la page de gauche) accompagnent les 5 ou 6 images (sur la page de droite).

Pour en connaître plus sur l'histoire de cette série, on se reportera à ce que nous disions dans "Globi paysan futé". Il est à noter des années 1970, l'éditeur L'école des loisirs proposa des livres de "Globi" (comme "Globi et ses frères" entré sur Critiqueslibres) où il sélectionna des aventures où une compréhension pouvait se faire uniquement en interprétant les images. Elle édita même deux ou trois boîtes d'images séquentielles toujours sous le crayon de Robert Lips. En France les orthophonistes et les enseignants en aide pédagogique les ont très souvent utilisés tant pour leurs qualités esthétiques que pour leur intérêt pédagogique.

Globi étant un héros reconnaissable en particulier à son béret, il sera très pertinent de prolonger la lecture d'une quelconque de ses aventures par la découverte de l'ouvrage "Celui qui voulait voir le monde", une fiction justement consacré au béret.