The Black Beetle tome 1: Sans issue
de Francesco Francavilla

critiqué par Antihuman, le 7 avril 2014
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Black comic
Le genre même de "pulp" que l'on lit à la terrasse d'un café dans ce VIème verdoyant; à coté des retraités de Floride et des branchouilles dans cette grande capitale des bobos qu'est devenue Paris (et aussi un immense musée, il faut bien le reconnaître.) Justement ce comic est plutôt urbain et raconte l'histoire d'un justicier qui, ô surprise, se met à combattre de méchants espions nazis inflitrant les U.S., et ce avant la défaite. Un nommé Black Beetle. Ce qui n'est pas rare non plus comme récit et même parmi les bacs de la librairie Album, je le confesse !

Mais cette BD est tellement brouillon qu'on sentirait notre coeur flancher si l'on en parlait pas, et même si ce n'est pas tout à fait un pulp, pas tout à fait un comic (de toute façon l'auteur est d'origine transalpine) on retrouve dans ce coup de crayon nerveux l'ambiance du Hollywood noir d'autrefois et de ses environs. L'ensemble pourrait être une aventure du Green Hornet et compte également parmi ses pages des pin-ups of the day, donc ça peut séduire les partisans du bon vieux temps et puisque ce héros est nouveau au contraire de ses camarades, allons-y franco de port.

Et avant d'avoir tranché dans le noir, si possible...




Résumé


1941. Les postes radios américains crépitent au son du jazz et de l'annonce des récentes victoires militaires d'Hitler. Alors que la nation toute entière profite de ses derniers instants d'insouciance, les gangsters de Colt City bâtissent leur empire sur le racket de night-clubs, le trafic d'armes, la prostitution et la drogue, à peine inquiétés par une police corrompue. Mais au-delà de ces trafics, un mal plus sournois rôde… On murmure qu'une faction d'espions nazis serait sur la piste de puissants artefacts. Depuis les hauteurs de la ville, un protecteur veille. Son nom : Black Beetle.