La Comtesse et les ombres de Carey Wallace

La Comtesse et les ombres de Carey Wallace
(The blind contessa's new machine)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par BBelle, le 22 mars 2014 (Joliette (Québec), Inscrite le 17 mars 2013, 58 ans)
La note : 6 étoiles
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Une ode à l’imagination et aux sens

Quatrième de couverture : « Début du XIXe siècle, dans une vallée italienne. Alors que la comtesse Carolina Fantoni s'apprête à épouser Pietro, le célibataire le plus couru de la région, un terrible voile vient obscurcir son bonheur : elle est en train de perdre la vue. Inexorablement, son champ de vision se réduit, lui dissimulant la beauté des paysages qui lui sont si chers. Ses parents refusent de la croire, tout comme son fiancé. Seul Pellegrino Turri, inventeur excentrique et ami de longue date, la comprend. Épris de la comtesse depuis leur rencontre des années auparavant, le jeune homme met au point une invention révolutionnaire : la première machine à écrire, qui va permettre à Carolina de communiquer avec son entourage. Cette invention, qui suscite la convoitise dans la vallée, va sceller le destin de ces deux rêveurs, qui entament une correspondance secrète et dangereuse... »

Ce roman, librement inspiré de l'histoire de la première machine à écrire vers 1808, m’a beaucoup touchée. Je l’ai découvert, tout à fait par hasard, à ma bibliothèque municipale et je n’ai nullement regretté mon choix de lecture, malgré les petits bémols que j’explique à la fin de cette critique.

Au fur et à mesure que la vue de la comtesse diminue, on a l’impression de vivre cette réalité avec elle; c’est la première fois que je peux imaginer ce qu’une personne perdant la vue graduellement peut vivre et ressentir… Mais tout le monde autour de Carolina semble prendre très à la légère sa cécité, elle se retrouve donc complètement seule dans son monde imaginaire… Seul Turri se préoccupe de son sort et la comprend. Grâce à lui, elle pourra néanmoins continuer à vivre sans trop de souffrance et de solitude.

C’est un roman qui se lit assez rapidement et qui comporte quelques petits bémols agaçants, malgré que j’ai bien aimé l’histoire… Premièrement, je n’ai pas trop compris l’interaction de la servante dans l’histoire, son comportement vis-à-vis de la comtesse m’était incompréhensible. Deuxièmement, le livre comporte quelques erreurs orthographiques, ce que je trouve toujours inacceptable dans un roman. Troisièmement, il est question de « correspondance secrète et dangereuse » sur la quatrième de couverture, mais on ne voit pas cette correspondance dans le roman… Enfin, le comportement du fils de Turri, Antonio, à la toute dernière page du roman (épilogue) me laisse perplexe et n’ajoute absolument rien à l’histoire, quant à moi… En fait, je ne comprends tout simplement pas son geste…

Alors voilà : ce que j’ai surtout apprécié de cette histoire, c’est la façon dont l’auteur décrit la solitude de Carolina qui augmente au fur et à mesure que sa vue diminue, ainsi que son monde imaginaire et sensuel qu’elle partage avec Turri.

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