critiqué par Isad, le 9 mars 2014
( - - ans)

La note: étoiles

L’enfer asiatique, c’est l’absence de sentiments

Ce petit livre nous raconte l’histoire de 3 copains d’enfance dont les chemins ont bifurqué pendant la dernière guerre après qu’un jeu malheureux ait estropié l’un d’eux. C’est le plus vieux, au seuil de sa vie, qui se souvient et se demande ce que les autres sont devenus. Leur mort est échelonnée et ils se retrouvent dans un lieu indéterminé, semblable à ceux qu’ils connaissent mais où ils sont indifférents les uns aux autres. Leur destin est retracé, du yakusa à l’homme d’affaires, ainsi que celui de quelques-uns des personnages secondaires qu’ils ont croisés, ce qui a eu des conséquences néfastes pour eux.

Les mondes de la mort et les rêves seraient-ils parfois perméables ?

Les récits sont entremêlés entre les différents protagonistes et les temporalités mais on arrive toujours à savoir aisément qui parle et à s’y retrouver. Ce sont les situations un peu décalées par rapport au réel qui rendent l’atmosphère particulière plus que les propos toujours très pragmatiques.

IF-0314-4185