Rikiki terrible pirate des mers
de Marianne Barcilon

critiqué par JulesRomans, le 23 mars 2014
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Rikiki le pirate des Antilles étroit aux vociférations pas gentilles qui glacent d'effroi
"Rikiki terrible pirate des mers " est un joli album qui débute avec la naissance de Ricky surnommé "Rikiki", fils de Rikita fleur de Java et de du capitaine Grabuge. Ses premiers mois se passent aux Antilles (carte sur double-page) à hurler et à l’école il n’accomplit pas les tâches demandées.
Il s’embarque clandestinement sur le bateau son père alors qu’il devrait avoir environ six ans. Découvert en haute mer, à la face à l’équipage de pirates il déclare

« Je ne suis pas petit, je suis Rikiki,
Le plus terrible pirate des mers !
Je peux ratatiner, zigouiller, chibouiller,
Et transformer qui je veux en chait à pâté !
Moi aussi, je peux pulvériser les navires ennemis,
Mastiquer des méduses et tirer au pistolet !! »

Lorsque le combat s’engage entre le bateau pirate de Barbe Noire et celui du capitaine Grabuge, montrera que s’il n’a pas le cri qui tue, il possède du moins un cri terrifiant. De plus grâce à sa petite taille, il pourra s’emparer de la mouette pygmée aux œufs d’or, assurant ainsi les vieux jours des marins, qui pourtant continueront à sévir.

On voit que le lien s’impose avec "La poule aux œufs d’or" de La Fontaine dont une version en album est sortie début 2014 chez Larousse.

Les illustrations fort sobres pour le décor, se centrent sur les figures patibulaires des pirates et renouvellent les expressions de Rikiki criant.