La dernière terre, Tome 2 : Des certitudes de Magali Villeneuve

La dernière terre, Tome 2 : Des certitudes de Magali Villeneuve

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par CC.RIDER, le 3 mars 2014 (Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (54 874ème position).
Visites : 2 426 

L'action démarre doucement

Malgré un comportement courageux et une très grave blessure reçue dans un combat face à un monstre, Cahir se retrouve injustement rejeté et quasiment banni de la capitale Tileh Agrevina. Il est obligé de rentrer au fin fond du pays Giddire en compagnie de sa fratrie... Pendant ce temps, Ghent rencontre le bouillant et facétieux Feor Illiem qui est venu assister à la grande Relève annuelle. Comme il a l'air perdu dans les rues de la grande cité, Ghent l'invite chez lui. Parvenu à destination, Cahir doit se réadapter à sa nouvelle vie. Il a la surprise de voir arriver Reghia, son amoureuse agrevine, qui a affronté tous les dangers pour venir le rejoindre. Les menaces ne se calment nullement dans les cinq territoires. Bien au contraire, elles se font de plus en plus présentes et de plus en plus inquiétantes...
« Des certitudes » est le second tome de la saga de dark fantasy « La dernière Terre » qui s'ouvrait sur une fort longue description du décor et du contexte et sur une très lente et très volumineuse mise en place des protagonistes. Dans celui-ci, il se passe un peu plus de choses mais toujours avec une certaine lenteur descriptive, sans doute moins insupportable que dans le premier, mais encore bien là. 476 pages (qui auraient pu être avantageusement réduites de deux bonnes centaines) où l'on nous révèle finalement assez peu de choses et où l'on reste sur sa faim, l'ultime page atteinte. Obligation d'acheter le bouquin suivant ! C'est la loi économique d'un genre soit disant « addictif ». Un truc vieux comme le monde, repris des feuilletons du XIXème et début XXème siècle. Les deux seules différences, ce sont d'une part le prix (quelques sous pour les journaux par rapport aux 21,90 €...) et d'autre part, le rythme, souvent effréné avec un nouveau rebondissement à chaque livraison, que savaient maintenir les bons auteurs de l'époque. Le lecteur a trouvé le style un peu moins ampoulé mais a quand même encore épinglé quelques néologismes (bahuter), quelques erreurs lexicales (bruiter) et quelques coquilles qui n'apportent rien de bon à cette affaire. La mise en place de Feor, nouveau personnage sympathique et intéressant, ainsi que l'entrée en scène d'un, puis de plusieurs animaux monstrueux relancent un peu l'intérêt. Espérons que le troisième tome verra se confirmer cette progression vers l'excellence...

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Platitude et défauts du genre

4 étoiles

Critique de Goupilpm (La Baronnie, Inscrit le 23 juin 2017, 67 ans) - 13 août 2017

Après un premier tome qui manquait à la fois d’envergure et, cruellement d'action, c'est avec un certain scepticisme que j'abordais ce deuxième opus de la saga La Dernière Terre.
Si l'intrigue a pris plus de poids et a mis en place un enchaînement d'événements qui donne un peu plus de rythme au récit, on retrouve le même type d'histoire que dans le volume précédent dans le sens où l’action prend son temps à arriver et qu'elle reste modérée, que les descriptions ralentissent le rythme, que l'on retrouve la lourdeur de certaines phrases et l'abus d'adjectifs... Force est de constater que l'auteur, une fois de plus, n'est pas parvenu à éviter les ornières d’un style de narration très dense et très lent qui donne lieu par moment à des longueurs avec des passages indigestes à lire.
De plus, si l’évolution de l’intrigue a permis d’élargir et d’amplifier le potentiel de la série, on peut encore s’interroger sur la possibilité voire la pertinence pour la série de s’étaler sur de nombreux tomes. Il faudrait que le rythme des événements s’accélère encore et que d’autres intrigues annexes prennent place pour justifier un long cycle. L'auteur nous ressert ici le même plat que dans le premier volume. Un plat réchauffé dont a elle délayé la sauce, si tout le cycle doit reposer sur une seule idée le lecteur n'a pas fini de s'ennuyer !!!


Que dire de plus ? Ayant ressenti la même sensation cruelle de vide m'ayant assailli en refermant le premier j'avoue ne savoir qu'ajouter. Peut-être protéger plus nos forêts, éviter d'abattre ces-dits arbres pour une prose ennuyeuse, lente, où il ne se passe presque rien. L'auteur aurait dû s'en tenir au domaine où elle excelle : l'illustration !!!

Il est de plus en plus récurrent dans la high-fantasy que les auteurs s'enferment dans des carcans de platitude ! Où est l'excellente prose du maître du genre ?
Quand retrouverons-nous une high-fantasy riche d'actions, faut-il se contenter de ne lire que des romans d'Héroïc-Fantasy ou de Sword & Sorcery ?

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