Empereur Joker
de Jeph Loeb (Scénario), Ed. McGuinness (Dessin)

critiqué par Killeur.extreme, le 23 février 2014
(Genève - 42 ans)


La note:  étoiles
La réalité selon le Joker
4ème de couverture
D'une manière ou d'une autre, l'ennemi légendaire de Batman, le Joker, a reçu le pouvoir de refaçonner la réalité selon ses propres délires mégalomanes. Le monde vit désormais au rythme du chaos et la mort. Superman est connu de tous comme étant le plus dangereux de tous les criminels, récemment échappé de l'asile d Arkham, et Bizarro, le seul héros capable de l'arrêter. Armé de sa seule volonté de fer, l'Homme d'Acier parviendra-t-il a mettre fin au règne de l'Empereur Joker ?


Ce Comic book commence de façon étrange avec un Superman dans un costume différent qui s'évade d'Arkham (!!!!!) il est considéré comme un criminel (!!!!!!!!) il aurait assassiné un certain Lex Luthor et Bizarro son clone imparfait est ici le superhéros qui le ramène chaque fois à Arkham, Lois Lane elle est la milliardaire mais celle-ci ressent quelque chose pour Superman et ça l'intrigue, c'est pourquoi elle va l'aider....

Si chez Urban Comics 2012 était l'année Batman, sortie du dernier volet de la trilogie de Christopher Nolan, 2013 était plutôt l'année Superman à cause de la sortie au cinéma de "Man of Steel", 2014 semble être l'année du Joker puisqu'une anthologie lui est consacré et d'autres comics où il a un rôle important, c'est le cas du présent ouvrage.

Ce one-shot n'a aucun lien direct avec la chronologie officielle, mais il faut quand même connaître un minimum l'univers DC pour ne pas être largué (et encore). Les scénaristes se sont lâchés en donnant au Joker le pouvoir de refaçonner la réalité, par exemple dans une scène suite à une réflexion de Lex Luthor le Joker l'abat, avant de le ressusciter et de l'abattre à nouveau immédiatement, une autre idée c'est de faire de Superman l'adversaire principal du Joker en lieu et place de Batman qui est malgré tout est présent et ne finira pas l'aventure sans séquelles.

Bon ce titre ne plaira pas à tout le monde (les délires scénaristiques poussés à fond). Ce qui m'a un peu dérangé c'est le nombre de scénaristes et de dessinateurs. Pour un one-shot j'aurais préféré un scénariste unique qui soit aux commandes du début à la fin car la succession de scénaristes nuit un peu à l'unité de l'oeuvre, mais c'est juste mon avis et ça ne gâche finalement pas tellement le plaisir de la lecture.