Il y a trop d'images: Textes épars: 1993-2010
de Bernard Emond

critiqué par Mariefleur26, le 1 février 2014
(Paris - 29 ans)


La note:  étoiles
Passer du superflu à l'essentiel
On l'aura compris en lisant ce recueil, la situation en cours en ce début de siècle est mauvaise en tout point, et l'auteur se maintient du bon côté sans jamais faillir. Il aurait pu se garder une petite gêne, car comment ferait-il pour ne jamais contacter ce qu'il dénonce?

Ceci dit, la réflexion sur son travail du cinéaste m'a permis de penser autrement l'utilité d'un film. Les acteurs n'entrent pas dans le scénario, ils se connectent pour donner un produit fini bien plus fort et qui émerge par leur jeu, «quelque chose se pense à travers eux».

La vraie leçon ici est que ce qui se passe ne procède pas uniquement, ou ne doit pas procéder, de nous qui le vivons.

En deuxième partie, on décrit ce mal qui gagne toujours plus de place dans la société, au niveau des principes et des actions. Comment le freiner? En remettant en cause comment on attribue de la valeur aux personnes, choses et créations naturelles ou humaines, et en s'identifiant à des principes incontestables pour une vie harmonieuse en société, en servant plus grand que soi par la partie du tout que nous sommes, chacun.