Tout autour des Halles quand finissait la nuit de Gérard Landrot

Tout autour des Halles quand finissait la nuit de Gérard Landrot

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Pierre Ier de Serbie, le 9 janvier 2014 (Inscrit le 9 janvier 2014, 49 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 297ème position).
Visites : 2 545 

Un magnifique roman


... Normalement je n'aime pas trop les romans historiques et encore moins la période de l'occupation ressassée jusqu'à la nausée par nos marchands de prêts à penser.

Craignant donc un documentaire.. style Arte nous expliquant comme les Allemands étaient vraiment méchants... j'ai pris le livre avec réticence et j'ai découvert un véritable bijou...

... Le roman raconte l'histoire d'une pauvresse du quartier populaire des Halles avant le désastre pompidolien de la destruction pour créer cette monstruosité nommé Forum. L'héroïne traverse cette période (sombre-de-notre-histoire) de bordel en combines diverses. Le style est couillu et puissant, les personnages riches et attachants, l'humour omniprésent. Le métier de cette concierge Rue Montorgueil fait penser au film Monsieur Batignole avec Jugnot.

J'ai terminé le roman en une nuit tant il m'a passionné. Je pense que ce court roman ferait une excellente base de scénario de film... Julie Depardieu incarnerait à merveille l'héroïne trimballant, cahin caha, sa misère dans ces années de plomb.

Bravo à l'auteur que je pense promis à un grand avenir.

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Les éditions

  • Tout autour des Halles quand finissait la nuit [Texte imprimé], roman Gérard Landrot
    de Landrot, Gérard
    l'Éditeur
    ISBN : 9782362010422 ; 18,00 € ; 25/08/2011 ; 288 p. ; Broché
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Mimine, simple citoyenne

6 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 24 octobre 2016

C’est l’histoire d’une jeune femme sans grande éducation, née en 1917 et qui va exercer la profession de concierge dans un immeuble parisien pendant l’occupation.

Entre sa conscience, une volonté de s’en sortir et le fait d’avoir été manipulée, elle traverse ces années noires pour finir devant les tribunaux, car comme souvent à la fin, on ne retient que le mal quand bien même on a toujours voulu faire le bien.

Ce livre part encore du principe que beaucoup ont davantage subi les évènements et ont été collabos ou résistants suivant les hasards des rencontres et des circonstances. Certains ont d'ailleurs été les deux à la fois.

La description de la libération de Paris et des retournements de veste vus des yeux de Mimine sont ensemble le moment fort du roman.

Pour conclure, on a dans les mains un bon bouquin au style très fluide, coloré d’un argot savoureux et qui se lit d’une traite, mais même si la manière d’aborder le sujet est très plaisante, il n’y a pas de quoi crier au génie littéraire.

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