Le mort saisit le vif
de Henri Troyat

critiqué par Lecassin, le 30 décembre 2013
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Usurpation de talent...
Le vif, c’est Jacques Sorbier, le mort, c’est Georges Galard, l’ex mari de madame, Suzanne…
Sorbier sévit dans le monde de la littérature pour enfant en tant que rédacteur en chef d’un magazine, accessoirement auteur de feuilletons à la pige…
Vient l’idée… de madame, qui exhume un texte de son défunt mari, « La colère ». Le texte est publié. C’est le succès… énorme, immédiat… Prix littéraire…
Arrive bientôt une femme, l’inspiratrice de « La colère »…

Écrit à la première personne, un petit roman qui sonne comme la confession de Jacques Sorbier, car après la célébrité due à l’imposture de la publication de « La colère », viendront les problèmes… Sorbier sera-t-il à la hauteur du défi que la vie et sa cupidité lui imposeront désormais ? ou « le mort saisira-t-il le vif » pour ne pas le lâcher ?

Tout l’art de Troyat est déjà présent dans ce roman des débuts. Troyat, un écrivain majeur du XXème siècle. Un peu oublié. Dommage.