L'Ambition
de Iegor Gran

critiqué par Isad, le 28 décembre 2013
( - - ans)


La note:  étoiles
Trouver sa voie, du néolithique à nos jours
Le narrateur est l’écrivain qui se décrit comme dilettante et interviendra en personne vers la fin du livre. En chapitres assez courts, il raconte la façon de construire sa vie et de tirer partie des opportunités de prenant l’exemple de quelques jeunes gens. Il y mêle aussi une histoire qui se passe au néolithique matriarcal au moment de la sédentarisation. Il montre quand même la femme sous un jour assez manipulateur avec des manœuvres pour harponner un compagnon puis empêcher l’homme d’aller à l’aventure toujours plus loin découvrir le monde.

Dès le départ, l’auteur nous explique qu’il distingue entre l’ambition Lego de celui qui a une vision de ce qu’il veut faire et construit sa vie brique après brique et l’ambition Playmobil qui se raconte des histoires variées et navigue de projet en projet. Et il nous donne à voir des personnages très typés pour illustrer cette entrée en matière.

Le livre est ainsi une sorte d’amusement original et agréable à lire, sorte de fable moderne qui ne se prend pas trop au sérieux.

Cécile, hôtesse dans une galerie de photographies d’art, quitte José qui travaille à temps partiel dans la réparation informatique et tente de survivre en faisant des achats-ventes d’objets, car elle ne le trouve pas assez ambitieux. Ce dernier qui ne veut pas être salarié ou fonctionnaire comme ses parents, se plaint auprès de son cousin Léo qui est son pourvoyeur de bons plans commerciaux. Et il observe son colocataire bon élève, au physique sportif avenant, qui donne des cours pour contribuer à payer ses études et envisage d’intégrer une université américaine pour son 3ème cycle. Et il va enfin trouver sa voie.

IF-1213-4136