Parade nuptiale
de Donald Kingsbury

critiqué par Lecassin, le 11 décembre 2013
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Drôle de monde...
Nous sommes sur l’inhospitalière planète Geta , dans un futur indéfini, Geta où vivent les lointains descendants d’une partie de la diaspora humaine aura trouvé refuge ; et s’est organisée, autour de ses connaissances, ou de ce qu’il en reste : une société basée sur la conception génétiquement modifiée et le cannibalisme. La biologie n’a pas de secrets pour cette étrange population, alors que technique et technologie lui sont parfaitement inconnues au point d’avoir oublié jusqu’à la bicyclette, à la manière dont l’humanité perdit le nombre π pourtant connu des égyptiens pour ne le retrouver que bien plus tard…

Côté religion, on adore le Dieu soleil : des rites anthropophages…

Quant aux rites de constitution de la cellule familiale idéale, ils constituent avec leurs conséquences le thème porteur d’une grande partie de l’intrigue et ne seront pas dévoilés ici.

Le cadre est posé, ou presque. Ajoutons que Geta est une planète dont végétaux et animaux sont toxiques pour l’homme… une guerre menace… sur fond de contestation du pouvoir en place.

Pour faire écho à la plupart de mes connaissances ayant lu ce pavé de quasiment 600pages : voilà un ouvrage atypique de science-fiction/fantasy… mais malgré tout, d’une lecture facile, si l’on n’est pas d’entrée dégoûté par les pratiques de survie de « ce regroupement humain ». Ajoutons quelques dialogues un peu décousus, des noms de personnages difficiles à mémoriser… on se laisse tout de même attraper par la narration ; en tout cas ce fut le cas pour moi…

Donald Kingsbury, Professeur de mathématiques et chercheur en mathématiques fondamentales n’a que très peu écrit, et c’est bien dommage, tant le dépaysement est total (et c’est le moins que l’on puisse dire) dans ce « Parade nuptiale ».