Le prestige de l'Étalon Noir
de Walter Farley

critiqué par Antihuman, le 24 mai 2014
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Noir et sauvage
Une collection que j'ai beaucoup lue étant enfant (oui, j'étais plutôt bien élevé et aussi on m'encouragait à lire au lieu de jouer à la playstation...) ce qu'il y a de bien dedans c'est qu'on y parle d'un étalon actif: de nos jours, beaucoup de chevaux sont coupés tout simplement et deviennent ensuite grégaires. Il faut le savoir...

Quoiqu'en disent leurs maîtres et quelle que soit leur taille - tous les professionnels de l'équitation savent bien de toute façon que les grands canassons sont rarement les plus malins - tous les chevaux ne sont pas égaux et il y a là une somme d'informations conséquente. Bref, je la relirais presque aujourd'hui, et surtout les aventures d'Alex peuvent passionner en placant l'amour des animaux avant tout, sinon également le goût de la compétition ce qui n'est pas rien en soi. Si au moins la course pouvait être juste et égale, ça c'est moins sûr !

De même la prose de Walter Farley évoque l'intelligence animale et donc pour ceux qui ont eu la chance d'aborder au moins un jour ce pur génie, que d'autres nommeraient l'instinct pur, c'est un beau moyen de comparaison; car les auteurs "pour jeunes" qui ne disent pas n'importe quoi sont de plus en plus rares. Je m'étonne encore d'ailleurs qu'il soit classé en collection rose, puisque auparavant c'était la verte il me semble bien.