À pas d'oiseaux
de François Morel

critiqué par Alma, le 26 novembre 2013
( - - ans)


La note:  étoiles
Comme des traces dans la neige
Une compilation de chroniques lues par François Morel en 1999 et 2000 sur les ondes de France Inter.

Qu’y évoque-t-il ? En principe l’invité du jour, mais cet invité est souvent pour lui l’occasion de digressions délectables pour aborder des petits ennuis quotidiens, comme par ex celui de la chaussette dépareillée ou de la blague qui tombe à plat . Toujours avec la naïveté feinte qui lui sert de signature et qui lui donne un ton si facilement identifiable, il y intègre des personnages récurrents pittoresques : une mère, des copains d’enfance, une compagne nommée Sandy, une tante, le directeur de l’émission, donnant un peu au lecteur l’impression de partager sa vie de famille dans la région de Mamers et son quotidien de chroniqueur de radio à Paris.

Pourquoi ce titre ? « A pas d'oiseaux, c'est joli comme expression. Pour dire l'entêtement de celui qui avance patiemment, pas après pas, jour après jour ; pour exprimer la difficulté d'une activité pour laquelle on n'était pas forcément programmé. Pour raconter l'imprévisible ou l'inattendu ou l'inopiné. …..A pas d'oiseaux, comme des traces dans la neige. Elles s'impriment, furtives et vaines, inutiles et fragiles. Fugaces. » Une métaphore qui traduit bien la légèreté de ces chroniques .