Les yeux de la tête : et autres récits de Jeanine Moulin

Les yeux de la tête : et autres récits de Jeanine Moulin

Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Poésie

Critiqué par Thomas Fors, le 16 juin 2003 (Beloeil, Inscrit le 10 avril 2002, 88 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (2 189ème position).
Visites : 3 258  (depuis Novembre 2007)

Une grande dame

Oui Jeanine Moulin, aujourd'hui décédée, était une grande dame de l'écriture. Une écrivaine particulièrement délicate.
Dans ce livre, vous trouverez de nombreux récits assez courts. Le premier récit donne le titre de l'ouvrage. Du bel ouvrage. Cette poétesse (académicienne, belge)maniait la langue avec finesse, clarté. Elle présentait toujours des images saisissantes...
"De la pointe de sa plus haute branche, un peuplier m'a dit qu'il se pencherait un jour vers moi et caresserait mon front de ses rameaux assouplis pour la circonstance."...(Le peuplier que j'attends)
En fait, comme Magritte, comme Delvaux ou de Chirico, elle parle des "prodiges de l'inconnaissable".
Ses personnages évoluent à la fois dans la logique et dans l'absurde.
Mais, elle, la grande dame, elle manifeste de la tendresse pour les choses qui l'entourent...
Tiens, j'utilise encore le temps présent comme si elle était là encore en train de me parler...
Une dame aussi qui a fait connaître la poésie féminine !
Bonne route à tous.

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Les éditions

  • Les Yeux de la tête [Texte imprimé], et autres récits Jeanine Moulin
    de Moulin, Jeanine
    le Cherche midi / Collection Points fixes.
    ISBN : 9782862741246 ; 7,99 € ; 01/01/1996 ; 157 p. ; Reliure inconnue
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De la tendresse

10 étoiles

Critique de MOPP (, Inscrit le 20 mars 2005, 87 ans) - 31 mars 2005

Oui, Jeanine MOULIN est une grande dame de la poésie belge. J'emplois encore le verbe être au présent, car elle reste certainement un guide intellectuel pour nombre de lecteurs et d'auteurs.

Ce poète approchait la matière avec une tendresse infinie, tendresse pour son peuplier, pour son sapin, pour le soleil qui venait papoter avec elle.

"De tous les vivants-non-hommes, ce sont eux que je préfère, que je veux délivrer de leurs chaînes de racines, ..."

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