Blacksad, tome 5: Amarillo de Juan Diaz Canales (Scénario), Juanjo Guarnido (Dessin)

Catégorie(s) : Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers

Critiqué par Hervé28, le 24 novembre 2013 (Chartres, Inscrit(e) le 4 septembre 2011, 54 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 590ème position).
Visites : 4 224 

Un polar au charme félin

La parution d'un album de Blacksad est toujours un évènement en soi. Même si j'avais trouvé quelques imperfections au précédent opus, je reste fidèle à cette série.
Avec "Amarillo", le récit est plus fluide que les précédents, plus léger aussi. Il s'agit d'un road movie dans lequel on se laisse emporter, à l'instar de la superbe couverture; une histoire beaucoup moins sombre que ses autres aventures, le tout ponctué de pas mal de traits d'humour.
On peut certes reprocher à John Blacksad de subir les évènements, de s'effacer parfois devant des personnages secondaires comme Chad, mais cela n'ôte rien au récit, ni au plaisir de la lecture.
Et que dire de la galerie de personnages : du Perroquet qui le prend en stop à Néal Beato, avocat véreux et compagnon de route de Blaksad, en passant par l'énigmatique Luanne, Diaz Canalès et Guarnido nous régalent littéralement.
J'ai lu ici ou là que le dessin de Guarnido était moins bon pour cet album. Je dois dire que je n'ai pas noté de baisse de régime à ce niveau et que les couleurs sont toujours aussi belles.
D'ailleurs je n'avais pas hésité, en marge des quatre premiers albums, à me procurer "Blacksad, l'histoire des aquarelles" sur les secrets de fabrication des albums à travers les "roughs" des planches, et si d'aventure une telle déclinaison de cet opus sortait, je me précipiterais dessus.

Une histoire au charme....félin

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7 étoiles

Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 40 ans) - 31 août 2015

Un peu déçue par ce dernier tome.
Les dessins sont beaux mais la couleur ne les met pas en valeur, trop "pastel" à mon goût.
Le scénario est très moyen, tout n'est pas abouti : la rencontre du début et la cadillac entre autre... trop de rebondissements et de complexité peut-être pour 55 pages.
Il y a un peu plus d'humour dans les dialogues mais les "réflexions" type polar noir de Blacksad et les flashback ont disparu, c'est dommage, ça donnait du cachet et une vraie profondeur.
Bref, Blacksad a perdu de son caractère pour devenir plus classique.

Apparemment, les deux prochains tomes prévus pour 2016 doivent revenir dans la lignée initiale "polar noir", à suivre donc...

le dernier mais pas le meilleur

5 étoiles

Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 63 ans) - 16 mars 2014

Même si le dessin est superbe comme d’habitude, il ne suffit pas à rendre passionnante cette non-enquête de notre ami le chat. Les évènements s’enchaînent souvent un peu trop artificiellement et l’intérêt que j’y ai trouvé était assez faible. Il nous reste la belle ambiance des années 50, Blacksad et sa classe ultime et toujours ses personnages magnifiquement croqués mais on est loin du superbe Artic-Nation qui reste pour moi le meilleur de la série. Légère déception.

Riding with the King.

8 étoiles

Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 9 mars 2014

Lorsque j'ai vu la couverture j'ai pensé à la couverture du CD de Clapton et BB King de l'album Riding with the King, excellent album au demeurant.
L'auteur va effectivement nous balader tout le long de la bédé.
Un scénario basique mais efficace, des dessins au poil, un sens du rythme et du dessin évident. Pas grand chose à jeter au final.
Cependant j'ai noté quelques baisses de qualité sur les dessins dans certaines cases, j'ai eu le sentiment comme souvent dans la bédé que les délais devaient être respectés et que certaines cases ont été bâclées, côté couleur également.
C'est d'ailleurs une critique que l'on retrouve partout.
Mais ça reste une très bonne bédé, avec surtout un réel plaisir à la lecture.
Ce matou a un avenir certain, cependant il faut revenir au dessin exceptionnel des premiers albums pour ne pas fâcher les fans.

On the road...

9 étoiles

Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 20 décembre 2013

Elle est vraiment très belle cette couverture aux tons jaunes dominants, avec cette magnifique Cadillac Eldorado conduite d’un air ravi par notre félin préféré. Bonne impression d’emblée donc, mais bon, une couverture, ça ne reste jamais qu’une couverture… Pour l’intérieur, rien à dire, c’est du cuir véritable. Le coup de patte de Guarnido ne bouge pas, c’est toujours un vrai plaisir de voir cette ménagerie invraisemblable s’animer sous nos yeux ébahis. Et cette fois, on pousse le délire jusqu’à faire une incursion dans l’univers du cirque, un cirque on ne peut plus animalier ! Les ciels de l’Ouest américain à l’aquarelle déchirent, car cette fois, il faut le dire, nous sommes, comme le laisse supposer la couverture, « sur la route », la célèbre Route 66 de Kerouac.

Cet épisode, beaucoup plus léger que le précédent, lorgne donc du côté du road-movie, avec des clins d’œil à la « fureur de vivre » et à l’esprit beatnik des fifties déjà évoqué dans « Âme rouge ». On retrouve d’ailleurs le personnage du bison Greenberg, double d’Alan Ginsberg, poète emblématique de la Beat Generation.

En somme, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire « Amarillo », alors que j’avais été moins emballé avec le tome précédent. Rythme et humour y sont présent plus que jamais, c’est parfois aussi tragique et désabusé qu’une série noire, parfois aussi hilarant qu’un Tex Avery. Mon seul petit bémol : j’aurais bien aimé savoir ce qu’est devenue la belle Cadillac… Ce tome 5 reste néanmoins un bon cru.

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