L'amour comme hypothèse de travail
de Scott Hutchins

critiqué par Anonyme3, le 17 novembre 2013
( - - ans)


La note:  étoiles
Scott Hutchins écrit, Scott Hutchins écrit, "L'amour comme hypothèse de travail", avec comme toile de fond, San Francisco, un roman fusionnel, sincère et abracadabrantesque où Neill Bassett, 36 ans à pour travail de concevoir une machine, le Dr Bassett.
Biographie de l'auteur:

Voir onglet biographie.

Quatrième de couverture:

Dans un San Francisco vibrant de l'air du temps, entre poésie post-hippy et réalisme techno, un roman aussi émouvant que désopilant, le portrait d'un trentenaire paumé sur la nouvelle carte du Tendre.

À trente-six ans, Neill Bassett vit seul avec son chat. Pour oublier son ex-femme qui resurgit un peu trop régulièrement dans sa vie, il passe ses soirées à perfectionner ses techniques de drague dans les spots branchés de la baie.
Et la journée ? Dans son bureau de la Silicon Valley, Neill parle avec son père. Plus exactement, il dialogue avec Dr Bassett, un ordinateur programmé grâce au journal qu'a tenu son géniteur jusqu'à son suicide. Cinq mille pages de préjugés, anecdotes et autres maximes ; une vraie mine qui pourrait bien servir à créer le premier ordinateur doué d'émotions.

À force de discussions, Dr Bassett progresse à grands pas, rétorquant aux humains des sentences toujours plus bluffantes. Au point que Neill va réussir l'impensable : communiquer avec ce père dont il ignorait tant.
Et s'apercevoir que l'amour pourrait bien exister en la personne de Rachel, une jolie excentrique très branchée méditation sexuelle.

L'amour, cette éternelle hypothèse...

Mon avis:

+: Roman d’amour, bien écrit et très Bien traduit par Elisabeth Peellaert à qui je tire mon chapeau. Roman d’amour fusionnel abracadabrantesque, entre Neill Bassett, 36ans et une machine devenue son père, le Dr Bassett, très bien ficelé, non conformiste conçu comme un roman d’anticipation où les amours passées et la solitude se seraient mélangées tous au long de l’histoire. San Francisco est décrit comme un objet moderne techno à la poésie romantique post-hippy. Fin classique, mais avec une pointe de mélancolie et d’humour. Belles première et quatrième de couverture.

- : Roman qui s’essouffle un petit peu au milieu, pour repartir de plus belle quelques pages plus loin. Roman qui peut déconcerter quelques lecteurs de par sa construction et son écriture ultra classique.

En conclusion:

Scott Hutchins écrit ‘L'amour comme hypothèse de travail’, un roman fusionnel, sincère et abracadabrantesque, mettant en scène, Neill Bassett, 36ans et une machine. Au fil des pages, l’histoire non conformiste et confectionnée façon anticipation où les amours passées et la solitude se seraient mélangées tous du long.

Le personnage principal, Neill Bassett, 36ans, a pour travail de concevoir une machine, le Dr Bassett, qui deviendra au fil de sa fabrication son père, Mr Bassett.

Magnifique Roman d’anticipation où les amours passées et la solitude se seraient mélangées tout au long de l’histoire avec comme toile de fond, un San Francisco décrit comme un objet moderne techno à la poésie romantique post-hippy.

Sa fin classique, mais avec une pointe de mélancolie et d’humour, sublime ce beau roman. Bravo !

Merci à Scott Hutchins pour ce beau premier roman et à Elisabeth Peellaert pour sa traduction impeccable et aux éditions Belfond pour sa publication.
Comment construire un robot doté de sentiments ? 6 étoiles

Philosophiquement l’approche d’un concours visant à ce que des juges déterminent par leurs questions à des individus ou à des robots qu’ils ne voient pas qui est humain et qui est une machine est intéressante. Se greffe là-dessus une histoire filiale car une des machines est constituée du journal d’un médecin qui s’est suicidé et qui interagit avec son fils qui espère en connaître la cause grâce à ce tête à tête que lui permet le projet. Les relations sentimentales d’un homme, à la fin de la trentaine, divorcé et qui se cherche composent le troisième aspect de ce livre qui fait une part belle à la ville de San Francisco et aux utopies communautaires new age d’adultes occidentaux sans souci financier en quête de sens sous le soleil éclatant de la vie. On y trouve aussi les rivalités scientifiques entre deux vieux chercheurs et les petites trahisons pour gagner.

Un livre un brin décalé et intéressant.

IF-1213-4126

Isad - - - ans - 7 décembre 2013