Les joyaux Elitiques
de Paul Blanchot

critiqué par Paulux, le 3 novembre 2013
( - 46 ans)


La note:  étoiles
Parution du roman "Les joyaux Elitiques"
« Les joyaux Elitiques » propose une histoire prenante qui revisite avec bonheur tous les canons de la Fantasy, en rendant un bel hommage à Tolkien.

L’histoire : « Un enfant des Hommes, abandonné et sauvage, sera bientôt le plus grand maître du mal à avoir foulé la terre. Son ascension est inexorable, et sa détermination implacable. Lorsqu’après plusieurs siècles, le grand sorcier Cimeriès est enfin au sommet de son pouvoir, une Ombre Noire s’étend à travers les Landes d’Adélaï, et les royaumes des Hommes tombent les uns après les autres. D’où viendra l’espoir des peuples innocents, alors que les Elites ont dû s’exiler loin des Landes, que les Nibels ne sont plus qu’un peuple de forgerons, et que les joyaux Elitiques ont tous disparu ?? ».

Comme j'en suis l'auteur, je me permets de rajouter quelques informations complémentaires:

C'est au final un roman de Fantasy assez long, qui cumule plus de 200 pages word, et qui s'est bati en plusieurs étapes.

Un rêve est à l'origine de tout: Je rêvais une nuit d'un enfant, combattant seul face à des sangliers, au fond d'une fosse. La personne qui racontait l'histoire contemplait le spectacle, au milieu d'un peuple des montagnes, et il choisissait d'emporter l'enfant avec lui. Il le conduisait en une terre maudite, d'où le mal autrefois avait conquis la terre (ici les Landes d'Adélaï). L'homme allait former cet enfant, l'amenant à devenir un puissant sorcier maléfique.

Toujours dans le rêve, l'enfant devenait adulte, et il gravissait la paroi d'un volcan, où se trouvait une puissance maléfique, prodigieuse et destructrice, qu'il allait devoir vaincre pour démultiplier son pouvoir.
Venait ensuite un autre personnage, une sorte de noble, hautain, avec un caractère orgueilleux. Ce dernier se trouvait sur une île, habitée par une race évoluée, et il levait les yeux vers le haut d'une tour, au sommet de laquelle reposait un joyau de grand pouvoir. Il allait s'en emparer, et fuir avec.

J'écrivis donc 11 chapitres autour de ce rêve, mettant en place toute l'histoire. Il manquait pourtant des héros. L'idée de départ avait été de dépeindre l’ascension au pouvoir d'un nouveau maître du mal. Et c'était fait. Il manquait donc: une opposition, un contre-pouvoir, des adversaires. Et je vis soudain un grand combat, au cours duquel une dizaine de personnages, tous issus de races différentes, se retrouvaient réunis pour affronter et peut-être vaincre l'ennemi.

J'écrivis donc encore 2 autres chapitres, mettant en scène les fameux héros, un Homme et un descendant de la race évoluée: les Elites. Je terminais la bataille devant la cité de Manis Obla, avec une victoire du mal, permettant d'enchaîner sur la deuxième partie du roman.
L'histoire évolua ensuite, s'alternant entre un chapitre sur le maître du mal et un autre sur nos deux héros. Et ainsi je composais treize autres chapitres, racontant la poursuite des guerres, sur les autres territoires.

On terminait sur une immense bataille, avec nos héros, tous réunis, affrontant leur adversaire honni. Mais, j'avais sacrifié très vite un personnage important, Ablaz (je vous laisse découvrir sa place dans l'histoire). Et ça ne me plaisait pas ainsi. Je rajoutais donc encore deux autres chapitres, permettant de rallonger la quête de nos héros, et de déboucher sur une autre grande bataille (le dernier espoir et la dernière cité des Hommes).

Voilà! Arrivé là, j'eus l'impression que la fin n'était pas bonne, ce qui fait que le roman finit sur deux fins. Vous êtes déjà prévenus: la première fin me permet d’enchaîner l'histoire sur un deuxième roman, que je voulais écrire depuis longtemps: La fantaisie de l'ombre (tiré d'un game design document de jeu vidéo que j'ai écrit). La deuxième raconte l'histoire telle qu'elle aurait dû se dérouler, avec l'excuse suivante: et voici comment cela aurait dû s'écrire!!

J'attends vos critiques avec beaucoup d'impatience!!!