Chi, une vie de chat, Tome 10 :
de Kanata Konami

critiqué par JulesRomans, le 16 décembre 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Si Chi m'était compté jusqu'à 10
Voici une BD qui remporte au large succès auprès d'un certain jeune lectorat de tous pays. Son auteur est une Japonaise qui a été une des principales invitées du Salon de littérature de jeunesse de Montreuil en 2013. Tout un merchandising s'est d'ailleurs greffé, présenté dans les pages finales de cet ouvrage, devant le succès de cette série qui, rien que pour la France de 2010 à 2013 a atteint 600 000 exemplaires vendus. Par ailleurs un dessin animé fruit d'une production française est prévu pour 2014. Le rabat de la quatrième de couverture propose trois petites cartes postales.

Le livre est divisé en chapitre de neuf pages, ce qui aide à créer régulièrement un certain suspense. La petite aventure en question est relativement indépendante de la précédente, il est toutefois conseillé de lire l'ouvrage dans l'ordre pour bien saisir la progression de l'action. Ainsi dans un chapitre les nouveaux propriétaires de Chi découvrent une annonce qui montre que les anciens maîtres de celle-ci la recherchent et peu après de son côté la jeune héroïne cherche la chatte qui aurait été sa mère. Chi réfléchit sur ses caractéristiques félines et en quoi elles la distinguent des humains, les griffes et leur usage sont un motif assez récurrent dans ce dixième tome.

Comme presque tous les albums de BD pour les jeunes enfants, on a gardé l'idée d'écrire toutes les lettres en majuscules. Ceci crée une difficulté pour les lecteurs faibles en déchiffrage et ils ne peuvent compenser leurs manques par la reconnaissance de mots globaux. Toutefois, onomatopées exclues (ces dernières d'ailleurs extrêmement nombreuses) on est dans la moyenne de 10 mots par phrase.