La fabrique du monde de Sophie Van der Linden
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Une autre petite tailleuse chinoise
Mei est une jeune ouvrière de 17 ans employé dans une fabrique de vêtements. Des conditions de vie et de travail épouvantables, une servitude extrême, des heures de travail de jour comme de nuit dans la souffrance pour une commande à finir; pour quelquefois n'être même pas payée pour une phrase de trop au contremaître.
Mei a quitté son village pour travailler à la ville pour financer les études universitaires de son frère, au grand dam de son institutrice.
Il reste à Mei un unique livre donné par sa grand-mère... et ses rêves.
Mais la vie va s 'éclairer pour Mei, avec l'arrivée d'un nouveau et beau contremaître, lui permettant de vivre une belle histoire d'amour.
Mais amour, rêves sont-ils compatibles avec la dure réalité du travail...
Un gentil, tendre et délicat roman d'une auteure spécialiste de littérature pour la jeunesse, coup de cœur de la bibliothécaire, que malheureusement, j'oublierai aussi vite que je l'ai lu malgré le plaisir que j'y ai pris.
Les éditions
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La fabrique du monde [Texte imprimé], roman Sophie Van der Linden
de Van der Linden, Sophie
Buchet-Chastel
ISBN : 9782283026472 ; 13,00 € ; 22/08/2013 ; 160 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Une jolie lecture
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 51 ans) - 24 août 2019
la petite chinoise dans le textile
Critique de Rotko (Avrillé, Inscrit le 22 septembre 2002, 50 ans) - 5 septembre 2014
Mei, narratrice de dix-sept ans, travaille dans une usine chinoise de textiles, sous l’emprise des slogans politiques et des impératifs de productivité. C’est la monnaie en cours, qu’il est bon de connaître.
Naïve, elle l’est sans doute, comme on l’est à cet âge, et dans ce contexte, avec pourtant des coups de colère qui ressemblent à un sursaut de conscience instinctif.
Elle a aussi des parents qu’elle aimerait revoir, des amies avec lesquelles partager des envies ou des émotions. Trop sérieuse pour ses dix-sept ans, ne prend-elle pas pour argent comptant un flirt né dans ce contexte où elle reste à vie une subalterne dont on use et abuse ?
Le lecteur, comme les enfants dans un spectacle, aurait envie de lui crier « prends garde ! », lui qui voit par-dessus son épaule…
Les épisodes sont rapides, ce qui laisse entendre que Sophie Van Linden écrit encore dans le secteur jeunesse, où elle a acquis une certaine notoriété.
N’empêche ! Le tout est sobre, et on suit avec intérêt cette initiation à un monde cruel. Deux phrases marquent cette lecture : « c’est fini », et « je me dresse », mal comprises au premier abord, elles prennent tout leur sens dans cette histoire
Mélo peu crédible
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 30 novembre 2013
Fuyant la misère des campagnes, les jeunes filles y envoient leur argent pour permettre aux frères d’aller à l’université. Elles retournent en famille pour les fêtes, sauf la narratrice qui se voit privée arbitrairement de sa paie car, tout en étant au moins aussi productive que les autres, elle se déconcentre quand le contremaître la regarde. Et à partir de là, après un bref historique expliquant pourquoi elle est si cultivée par rapport aux autres, cela tourne au grand mélo.
IF-1113-4123
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