Deux qui s'aiment
de Jürg Schubiger, Wolf Erlbruch (Dessin)

critiqué par JulesRomans, le 7 octobre 2013
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
L'art du baiser plutôt que l'essai du bar
Deux qui s’aimaient voulaient se donner un baiser,
mais ne savaient comment s’y prendre.
Longtemps on en resta aux courbettes.
Quand leurs bouches enfin se touchèrent,
quel rire: jamais ils n‘auraient cru que c‘était si facile.

Voici un des dix-huit poèmes consacrés à l’affection que peuvent se porter deux êtres.

Une belle approche qui devrait, après un petit débat autour de quelques une ce ces textes, éviter ou calmer les fous rires et les airs scandalisés quand on évoque certains sujets devant les enfants. Le fait de choisir des animaux variés décentre le problème dans un premier temps pour mieux l’aborder. L’illustration saisit magnifiquement des instants pourtant improbables, elle est beaucoup dans la dimension onirique globale de l’ouvrage.