Il n'y a qu'un amour
de Dominique Bona

critiqué par Tanneguy, le 22 septembre 2013
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
André Maurois et les femmes
Le grand écrivain français était issu d'une famille aisée (très) et "comme il faut", les Herzog, d'origine juive, ayant fui l'Alsace lors du conflit de 1870 pour s'établir à Elbeuf et y poursuivre avec succès leur activité industrielle. Le jeune Emile, futur André Maurois, se prépare à prendre la suite, mais cela ne l'enchante guère...

Il va vivre trois aventures exceptionnelles avec trois femmes exceptionnelles. Il finira par se consacrer entièrement à la littérature et ces femmes vont inspirer son œuvre. En particulier "Climats" qui connaitra un succès retentissant retrace son expérience avec les deux premières, et "Roses de Septembre" narre son aventure de sexagénaire avec une jeune péruvienne fascinée par l'écrivain à l'immense succès.

Dominique Bona a épluché de nombreux documents, en particulier les correspondances souvent conservées précieusement, elle en fait une analyse plaisante, mais nous transforme un peu en voyeurs...

Qu'importe ! On apprend beaucoup de choses sur notre écrivain national, en particulier sur son expérience lors des deux conflits mondiaux : c'est par exemple la guerre de 14-18 qui inspirera les silences du colonel Bramble qui connaîtra un immense succès et décidera en quelque sorte de sa carrière.

Ce livre n'est pas un chef d'œuvre mais il est très plaisant à lire et nous rappelle des faits d'actualité souvent oubliés.