Canada de Richard Ford

Canada de Richard Ford
(Canada)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Jlc, le 14 septembre 2013 (Inscrit le 6 décembre 2004, 80 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 11 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (11 724ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
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La part des choses

Richard Ford annonce la couleur dès la première phrase : ce sera noir intense pour nous raconter le hold up que les parents du narrateur ont commis puis les meurtres qui se sont produits plus tard. Il aurait pu y ajouter un suicide et autres violences. Comment ce braquage a-t-il eu pour effet d’infléchir à ce point le cours de leur vie ? Comment une famille ordinaire de la classe moyenne américaine a-t-elle pu déraper ainsi ? C’est ce que cherche à comprendre, en le racontant cinquante ans plus tard, le fils, Dell, professeur de littérature, qui va mêler sa voix à celle de l’adolescent de quinze ans qu’il était en 1960.

La famille Parsons vit depuis quatre ans à Great Falls, Montana, sans s’y être intégrée et Dell ne s’y est jamais senti chez lui. Il est moins mûr que Berner, sa sœur jumelle qui est déjà une adolescente, désabusée et sarcastique, qui déteste son prénom et le lecteur verra plus tard ce qu’il en adviendra. Les enfants considèrent que leurs parents sont très mal assortis, que ce soit dans « le comportement, la personnalité, l’allure ou le physique » mais ils en sont le résultat précipité d’une « première rencontre enflammée » à une époque, la fin de la guerre, où le mariage était la seule solution pour préserver les apparences. Ils aiment leurs parents. Le père, Bev, a fait la seconde guerre mondiale dans l’US Air Force puis a vécu à « contre courant du monde qu’il retrouvait ». C’est un beau gosse, avec un fort accent du Sud, charmeur, hâbleur, combinard. Il n’est pas sans rappeler le père de Joe d’ « Une Saison Ardente ». Geeva, sa femme, est minuscule, binoclarde , intello, repliée sur elle même. Une famille américaine qui croit au « melting pot » et à la deuxième chance qu’offre le rêve américain.

« A l’origine des événements les plus terribles, il n’y a parfois qu’une déviation infime de la vie quotidienne ». Une combine qui tourne mal, « une dette banale envers une poignée d’indiens pas très débrouillards » va conduire le père à imaginer le braquage d’une banque comme la seconde chance. Pour cela, Bev a besoin d’aide et n’a pas exclu d’emmener Dell dans cette aventure. Geeva, cette introvertie complexée et fataliste va se révéler d’une générosité magnifique pour protéger ses enfants et, au lieu de s’opposer à son plan, suivre son mari jusqu’au point de non retour. Le plan s’avère foireux, l’accent du sud de Bev et quelques autres détails les trahissent. Les parents sont arrêtés et le lendemain, les enfants les voient en prison sans savoir que c’est la dernière fois. Geeva a eu le temps de leur dire de ne pas quitter la maison et de ne suivre que son amie Mildred. Mais Berner qui avait déjà des rêves d’évasion va profiter de cette occasion pour partir, ce que Dell n’empêche pas mais vit comme un autre abandon.

Fin de la première partie que Ford a raconté avec son talent habituel, ne négligeant aucun détail pour mieux nous faire comprendre son histoire. Les personnages sont superbement imaginés et on se prend de tendresse pour cet adolescent bousculé mais jamais déboussolé qui est d’abord le témoin de ce qui fait sa vie, subissant plus qu’agissant parce qu’encore trop fragile. L’emprisonnement de ses parents, le départ de sa sœur sont autant d’expériences sur la perte et le deuil qui surgissent avec une violence inouïe sans altérer sa résilience.

Noir intense est aussi la couleur de la seconde partie où Dell est orphelin, mais d’une autre façon que celle de grandir dans une institution. Pour échapper aux services sociaux, c’est-à-dire à l’orphelinat, il suivra Mildred qui le fait passer au Canada, dans l’état de Saskatchewan, et l’installe chez son frère qui possède un hôtel spécialisé dans les chasses à l’oie. Le long trajet en voiture est l’occasion pour l’amie de sa mère de lui donner quelques conseils de vie : « On n’est jamais sûr de ce qui nous arrive vraiment. Dans ce monde il y a deux sortes de gens : …ceux qui comprennent qu’on ne sait jamais ; et puis ceux qui pensent qu’on sait toujours. Moi j’appartiens au premier groupe. C’est plus sûr… Ta vie sera passionnante de tas de façons différentes. Alors ne t’occupe que du présent. N’exclus rien et fais en sorte d’avoir toujours quelque chose dont tu puisses te passer sans douleur. C’est important. »

Le Saskatchewan n’est pas un pays pour carte postale. Dell se retrouve dans un village abandonné, dans une campagne rude, maussade où personne ne lui parle, sauf un personnage douteux. Le frère de Mildred, Arthur Remlinger, est un personnage difficile à cerner, secret, qui n’a jamais admis de n’avoir pu intégrer Harvard et qui dirige en dandy dilettante cet hôtel au milieu de nulle part. Mais la violence n’est jamais loin comme ces parties de chasse à l’oie qui tiennent plus du carnage que du sport. Arthur qui a longtemps ignoré Dell va en faire son factotum. Là encore « le prélude au drame est parfois dérisoire. » On laisse toujours quelque chose derrière soi et si « le passé est irréparable », la seule façon de continuer à vivre est d’avancer ou tout au moins d’essayer. Et c’est ce qui va advenir.

Cette seconde partie est un peu moins réussie que la première. Un peu trop longue l’intrigue est toujours aussi complexe mais moins riche avec des personnages plus stéréotypés. Le personnage de Dell est toujours magnifique dans sa recherche de vie, ses déceptions quand il dit « Tel est l’humain, rien de ce qu’il dit ou ressent ne l’engage. » Laissé à lui même, ce garçon cède la place au vieux professeur qu’il est devenu et qui s’interroge sur sa vie. A-t-il renoncé à tant de choses ? S’en rend-il compte ? Ayant vécu de tels drames, il a su faire la part des choses au prix bien sûr de quelques compromis sans « tomber dans le cynisme, l’indifférence, l’égoïsme, l’isolement « et en essayant de trouver la place du bien, « même si, avouons le, le bien ne se laisse pas trouver facilement ».
Et dans ses derniers cours de littérature, avant sa retraite, Dell fait peut-être réfléchir ses étudiants sur cette citation de l’écrivain Richard Ford : « Un roman est une manière de se pencher sur la douceur mystérieuse de la vie ».

Un grand et magnifique roman.

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La solitude des Grandes Plaines

9 étoiles

Critique de MAPAL (, Inscrit le 19 janvier 2011, 77 ans) - 3 mars 2020

Son titre peut donner une idée fausse de ce grand roman.
Le Canada n’en est pas le personnage principal : une partie seulement de son territoire est évoquée et l’État du Montana, aux États Unis, a aussi la part belle.
Il ne s’agit pas d’un récit mis au service de paysages mais bien le contraire, les paysages ne venant qu’ajouter leur âpreté à l’histoire.
Deux adolescents (un garçon et une fille, des jumeaux), isolés socialement par l’éducation de leurs parents, vivent différemment les conséquences d’un drame familial (et social) et prennent des chemins qui ne se croiseront plus vraiment. L’un se résigne à une certaine confiance et confronte tant bien que mal son imagination à l’expérience du réel ; l’autre, plus audacieuse, continuera sur sa lancée, tentera sa chance et…
Un roman d’initiation donc, sur la solitude aussi, profondément mélancolique et nourri de belles réflexions, à partir d’une situation de départ assez peu courante qui se révélera lourde de conséquences.
NB : très bonne traduction.

Au bout du bout, on est toujours seul …

9 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 20 septembre 2016

Il m’a semblé que ce « Canada », de Richard Ford, était d’abord et avant tout un roman sur la solitude. Cette solitude nord-américaine terrifiante quand on y pense bien, qu’on a du mal à imaginer depuis notre vieille Europe.
Chacun est seul face à ses démons. Dell, jeune garçon de 15 ans doit assumer pour le restant de sa vie l’acte fou et désespéré de ses parents, Bev et Geeva Parsons, qui, pour se donner une seconde chance en quelque sorte et se libérer d’une dette qui menace leur existence, commettent un hold up de « Pieds Nickelés » dans une petite banque d’une petite ville. Dans le genre l’acte en question est un modèle de solitude aussi, et qui va enclencher une terrible « machine à broyer les petits garçons » (pour paraphraser Tonino Benacquista), et les petites filles aussi d’ailleurs et les parents avec, pour faire bonne mesure. Chacun dans sa solitude ; Bev et Geeva dans leurs prisons respectives, Berner, la sœur jumelle de Dell qui s’enfuit très vite pour éviter un placement, et Dell donc, qui, lui, suit Mildred, mandatée par sa mère pour l’exfiltrer, éviter un placement, et se retrouver ainsi au Canada, au Saskatchewan plus précisément, complètement paumé pour le coup et jouet ballotté par des évènements incontrôlables pour un enfant de cet âge.
Monstrueuse solitude donc. Chacun sa peau. Sauf que parfois, s’occuper de sa peau peut se répercuter sur la peau des autres ; Dell en sait quelque chose.
Au Saskatchewan, hébergé par Arthur, mystérieux frère de Mildred et très complexe personnalité, Dell est manipulé et, telle une boule de flipper, est précipité vers autre chose, un autre destin au cours heureusement plus apaisé. C’est le Dell en fin de vie, vieux professeur qui nous raconte tout ceci, désabusé, qui retrouvera Berner, sa sœur, brièvement, ayant passé sa vie dans la solitude aussi.
On connait le style de Richard Ford, très fouillé concernant les tenants et aboutissants des pensées et actes de ses personnages. Je conçois que ça puisse paraître long à certains. C’est tout simplement magnifique. On assiste en fait au modelage d’un personnage depuis la plume de l’auteur donnant tous les éléments, recréant toutes les aspérités de la vie, qui ont pu façonner son héros Dell tel qu’il est. C’est fascinant d’intelligence. C’est terrible de solitude.

Réflexion sur le sens de notre existence.

6 étoiles

Critique de Chapitre31 (TOULOUSE, Inscrite le 18 août 2013, 55 ans) - 20 décembre 2015

Roman d'apprentissage de la vie par un jeune garçon de 15 ans.
L'histoire est narrée selon le point de vue de Dell qui se remémore sa jeunesse.
Ce n'est pas un roman avec des rebondissements ou de l'aventure , ça tient plus à un roman psychologique.
Canada nous amène toujours un peu plus loin dans la réflexion sur le sens de notre existence, pourquoi sommes nous ce que l'on devient , peut-on changer le cours des choses...
Une écriture de qualité , mais une certaine lenteur avec plus de réflexions que d' évènements ce qui peut agacer certains lecteurs.
Citation de l'auteur :
"Dans ce monde il y a deux sortes de gens" a dit Milfred. "oui enfin il y en a de toutes sortes mais surtout deux : ceux qui comprennent qu'on ne sait jamais , et puis ceux qui pensent qu'on sait toujours. Moi j'appartiens au premier c'est plus sûr".

Une histoire qui manque de relief

5 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 20 septembre 2015

Je suis franchement partagé sur ce roman au style typiquement américain.

La première partie évoque l’histoire d’une famille américaine pour laquelle rien ne pouvait présager que les parents sombrent maladroitement dans le banditisme.

La seconde partie que j’espérais plus passionnante, évoque l’existence de Dell, fils de cette famille, qui après l’arrestation de ses parents, est évacué au Saskatchewan, au sud-ouest du Canada et tente ainsi d’échapper à un destin d’enfant du juge.

La lenteur et le manque de véritable aventure rendent ce roman assez ennuyeux et l’écriture de qualité ne sauve malheureusement pas la mise.

Je rejoins donc assez bien la critique de Pascale Ew.

Fatal anti-fatalisme

7 étoiles

Critique de Spit (, Inscrit le 25 juillet 2014, 49 ans) - 21 mai 2015

Une écriture agréable et claire dans des relations familiales pourtant pauvres en contenu mais au bout d'un moment trop insistantes. Le narrateur nous serine que rien n'est fatal cependant il s'acharne à répéter que sa vie est "cassée". On aimera les longues descriptions relationnelles, une certaine "Malédiction du voyageur" qu'on rencontre dans "Voyage au bout de la nuit" ou dans la chanson éponyme de Lavilliers, on aimera moins la lenteur, la fin en queue de poisson, et cette totale absence de sourire.

Imprévisible...

8 étoiles

Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 81 ans) - 19 juillet 2014

Une narration parcimonieuse qui ne révèle que petit à petit les éléments-clés de l'intrigue. Il faut faire preuve de patience et progresser au rythme imposé par l'auteur. Or, la persévérance est récompensée: un récit magnifiquement écrit sur les effets des décisions des autres sur nos vies, sur la possibilité d'être soi-même, sur le fait d'être forcé à être « un autre », sur la capacité à tromper autrui et comment toute la différence entre deux mondes possibles peut au final résider dans de petits détails sur lesquels nous exerçons peu de contrôle.

Une écriture simple, dépouillée de toutes fioritures et d’effets stylistiques que j’ai beaucoup appréciée. Il s’agit pour moi d’une première rencontre avec cet auteur.
Comme d’autres, littéralement subjuguée par la première partie de ce récit imprévisible, mon intérêt s’est amenuisé par la suite; des personnages intrigants mais trop obscurs, une scène meurtrière impossible et, ceci est très personnel, l’absence de personnages attachants.
Tous sont très bien dessinés et fort crédibles, mais aucun n’a réussi à m’émouvoir.

Si le souvenir de cette lecture demeurera sans doute peu banal, la «sur-analyse» incessante des motifs/compréhension/philosophie du narrateur aura fini par m’irriter. Si je considère cette démarche généralement intéressante et nécessaire dans le contexte d’un récit, dans ce cas-ci en particulier, pour moi, elle aura été exagérée.

N.B. Lu en version originale américaine.

Trop long, trop lent

4 étoiles

Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 56 ans) - 12 mai 2014

Je rejoins les commentateurs précédents, mais je n'ai pas tellement apprécié ce roman.
L’histoire est très lente, avec des redites, morose voire carrément déprimante. Pas passionnant ! On se prend à espérer que quelque chose va enfin se dérouler, que des événements vont s’enchaîner et que le rythme va s’accélérer, mais rien… Les personnages sont des paumés en tous genres.

Dans les plaines froides et venteuses

6 étoiles

Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 57 ans) - 6 novembre 2013

Eté 1960. Dell Parsons, 15 ans, vit à Great Falls, bled perdu du Montana. Son univers tourne autour de sa sœur jumelle Berner, plus dégourdie que lui, son beau parleur de père, Bev, ex-officier de l’US Air Force, et Neeva, sa mère, effacée et introvertie.
Dell attend avec impatience son entrée au lycée pour développer sa passion pour les échecs et sortir de l’atmosphère renfermée de sa famille.
Embrigadé dans des affaires louches avec des indiens patibulaires et menaçants, Bev doit trouver rapidement une grosse somme d’argent…

Richard Ford est sans doute l’auteur contemporain qui dissèque le mieux le désarroi de l’être humain moderne confronté au sens de la vie et aux caprices du destin. Et pour cela il prend son temps, cherchant à décrire plus qu’à rythmer, à approfondir plus qu’à séduire.
Ce style, je l’ai apprécié dans « Week end dans le Michigan » et « Independance », sans doute aussi parce que ces livres me parlaient de l’adulte que je suis.
Avec « Canada », Richard Ford reste dans la même veine, mais sur la base d’un roman initiatique. Il y confronte son jeune héros au vol et au meurtre.
Et là, j’ai vraiment l’impression que pour cette fois, Ford ne tient pas la distance.
Si le début et la fin sont excellents, le cœur du roman finit par sembler fade, froid et répétitif. Et cela dure sur 300 pages…
Ce manque de dynamique épuise progressivement l’intérêt porté à Dell et m’a fait sombré dans l’ennui.
Dommage, car avec deux cents pages de moins, cela aurait pu être un bon roman…

La tristesse sublimée ?

8 étoiles

Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 67 ans) - 24 octobre 2013

C'est le récit étonnant d'une enfance (d'une vie ?) cassée !
L'auteur, dès les premières pages nous annonce qu'il vit en tant que professeur, au Canada et relate son enfance.
Dans la première partie, la meilleure des trois, il analyse au scalpel (à la manière d'un Truman Capote) les relations intra familiales : ses parents, sa soeur jumelle, et les jours qui ont précédés et suivis le "hold up" raté de ses parents. Fascinant de suivre et de tenter de comprendre ce qui a pu motiver ce couple ordinaire à une telle extrémité.... et aux dégâts qui en découlent !
La seconde partie est sombre pour ce môme de 15 ans, exilé,abandonné, sans amour et instrumentalisé par un être trouble et violent. On n'est pas dans du Dickens, quoique ...
La troisième partie renvoie le héros, âgé de la cinquantaine, vers les restes de son passé : sa soeur, les carnets de sa mère et le gâchis ....
Cet ouvrage est d'une grande puissance littéraire et émotionnelle, parfois inégal, toujours prenant. Et d'une rare tristesse.

Une bien singulière destinée.

9 étoiles

Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 17 octobre 2013

Comment d'un hold up raté , réalisé par un couple de "pieds nickelés" qui ne s'aime plus au moment de passer à l'acte, la vie des deux enfants du couple va s'en trouver totalement bouleversée et ce jusqu'à la fin de leur vie.
Car , à cette époque (début des années 60) aux USA , on ne rigolait pas avec ça, le couple est jeté en prison , les enfants , un premier temps oubliés par l'administration sont ensuite recherchés pour être confiés à l'assistance publique.
Ayant anticipé cela , la fille du couple a littéralement disparu une nuit pendant que le garçon était exfiltré vers un pays qu'il ne connait pas : Le Canada.
Il y sera caché par un gérant de motel au comportement et au passé trouble.

Superbe roman où le narrateur nous entraine dans l'Amérique des années 60, les relations intrafamiliales.
Sans tomber dans le pathos nous sommes ici en présence d'un texte fort noir et assez pessimiste.
Un très bon roman

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  Canada : "le" Saskatchewan ou "la" Saskatchewan ? 24 Fanou03 25 août 2014 @ 15:01

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