Il faut tuer Suki Flood
de Robert Leininger

critiqué par Pietro, le 11 septembre 2013
( - 44 ans)


La note:  étoiles
Un petit bijou d'humour noir que ne renierait pas Tarantino
Présentation de l'éditeur
À la seconde où il l'a aperçue, perchée sur le capot d'une trans-am rouge feu, en plein désert du Nouveau-Mexique, Frank Limosin a su qu'il allait au-devant des ennuis.
Bronzée, en short rose et bustier fluo, Suki Flood a tout de la publicité pour Coca-cola, pourtant il faudrait un coeur de pierre pour ignorer son air désemparé devant le pneu à plat. Mais le destin de Frank semble irrémédiablement lié à celui de Suki, car la voiture refuse de démarrer. Frank va donc devoir tenir compagnie à la jeune femme, ce qui est loin de l'arranger car il a ses propres soucis : il transporte 77 000 dollars en petites coupures dans son camping-car et... il a la police aux trousses.



Le décor est planté: un routier en cavale, qui croise la route d'une femme fatale, et des méchants très très méchants à leur poursuite.
Cela donne un road-movie haletant, sanglant, déjanté, mené avec une impressionnante dextérité.
L'écriture est fluide, simple, avec un talent certain pour l'humour noir, très noir. Pas de temps mort, pas de gras.
De l'action, du suspense, des courses-poursuites, de l'hémoglobine, ce roman mené à un train d'enfer est à déguster sans modération. Avec un final en forme de feu d'artifice.