Alfred Hitchcock, le maitre du cinéma
de Hélène Deschamps, Pierre-Luc Granjon

critiqué par JulesRomans, le 12 septembre 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Hitchcock prénommé Alfred (comme le pingouin) était un sacré Zig
Voici le sixième volume dans cette collection "Des graines et des guides" qui est consacré à un cinéaste (d’autres titres évoquent des plasticiens ou des aventuriers).

Comme souvent chez cet éditeur, la commande est de plus donner des pistes pour expliquer et donner envie de découvrir l’œuvre du personnage choisi que de raconter sa vie de façon chronologique. Bien entendu ce qui dans la vie sert à expliquer les couleurs de l’œuvre est mis en exergue, ainsi ce séjour de quelques minutes en prison alors qu’il avait cinq ans (ceci à la demande de son père).

Sa présence dans ses propres films, le fait qu’il ait assisté à la première projection en Angleterre d’un film parlant (en 1927), sa réputation de maître du suspense, ses innovations, ses trucages, le caractère onirique de sa production et sa volonté de filmer le plus long baiser de l’histoire du cinéma (3 mn dans "Les Enchaînés") sont bien développés.

L'illustration de Pierre-Luc Granjon apporte une note sensible qui permet de mieux approcher l'univers hitchcockien.

Une fois de plus dans cette collection est livré, avec ce titre, un outil fort utile à des élèves de l’élémentaire ou du collège qui verront avec leur professeur ou non un film d’Hitchcock.