Les 100 mots de la Grande Guerre
de André Loez

critiqué par JulesRomans, le 10 septembre 2013
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Les 100 maux de la Grande Guerre
Voici un ouvrage qui vient en complément à tout ce qu’on peut lire autour de la Première Guerre mondiale (en fiction comme en étude), en effet son auteur fait le point sur des sujets essentiels concernant tant la vie des militaires que le vécu des civils.

Ainsi André Loez pour le mot "occupations" commence-t-il à définir les espaces géographiques qui sont tombés sous la coupe des armées de l’Entente tant à l’Est qu’à l’Ouest, puis explicite-t-il les mesures prises à l’encontre des populations pour que les ressources et le travail de celles-ci profitent (en particulier par une déportation en Allemagne) à la machine de guerre d’un pays en conflit avec celui dont ils ont la nationalité. Le seul reproche que l’on pourrait faire ici et l’absence d’un renvoi au point intitulé "Alsace-Lorraine", où l’on peut apprendre que les Français ont fait leur entrée à Mulhouse au début de la guerre.

Au sujet de cette présence française durable dans une petite partie de l'Alsace voir un texte "Bécassine et l’instituteur alsacien durant la Première Guerre mondiale" à http://ceuxde14.wordpress.com/2013/09/…

Les phrases tirées de témoignages sont nombreuses et habillement introduites. La page :///www.puf.com/… (accessible à tous) doit permettre d'en savoir plus sur les références bibliographiques des citations et sur les ouvrages qui ont servi à l’auteur (et peuvent être lus par celui qui veut en savoir beaucoup plus sur un sujet) pour réaliser une synthèse sur un point. Ces titres sont d’un minimum d’une demi-douzaine pour chaque mot traité et ils ne sont pas uniquement en langue française.

Le but n’est pas de traiter spécifiquement de plusieurs personnages et seuls Clemenceau, Poincaré, Pétain et Wilson ont leur propre entrée mais de fournir une vision globale du conflit par le biais de la façon dont les contemporains ont ressenti ses effets sur leur propre destin.