Un portrait de Miles Davis: Round about midnight
de Eric Nisenson

critiqué par Catinus, le 28 avril 2003
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
UN MILES , UN SON
Fils d'un dentiste black de St-Louis, Illinois, le jeune Davis jammait du Jazz dans les clubs du coin avec un instrument réputé difficile, la trompette. En 1945, déjà très futé, il persuade son père de le faire entrer à la Julliard School of Music de New York, de très grande réputation. Sous le couvert d'études sérieuses, Miles n'a qu'un but, fréquenter la 52 ème Rue, archi-mal famée, que peuplent ses maîtres tels que Dizzy Gillespie et Charlie Parker.


Voilà que commence la plus fabuleuse histoire d'un des plus grands génies musicaux du 20 ème siècle. Eric Nisenson nous brosse ici cette épopée, sans concessions, à savoir une vie qui en vaut mille et une, night and day, around midnight. Tout au long de plus de 200 pages, l'on côtoie, pour notre plus grand plaisir, les sommités du Jazz, cette " musique classique américaine", comme la définit si bien Ahmad Jamal. De la côte Est à la côte Ouest, Miles est propulsé dans un monde féérique, peuplé de paradis et d'enfers. Sexe, drogue et Jazz, tout un monde que Miles fait vibrer et sonner. Une saga haut de gamme entre les doigts d'un little black man. Davis connaît ses cartes : plutôt beau mec, dandy, avec un caractère de cochon et un langage ordurier,pas spécialement doué pour la trompette, il invente pourtant ce que très peu de musiciens possèdent > le son
Gigantesque musicien ! 10 étoiles

J'adore Miles Davis et j'ai eu l'occasion de l'écouter en concert au Cirque Royal aux alentours de 1985. C'était vraiment extraordinaire, à en avoir la chair de poule ! Ses deux albums que je préfère sont "Ascenseur pour l'échafaud" et "Concerto de Aranjuez", mais il y en a beaucoup d'autres... La cote est pour le musicien, le livre, je ne le connais pas.

Jules - Bruxelles - 79 ans - 29 avril 2003