Afzan, l'insoumis
de Pascal Letteron

critiqué par Kazitch, le 3 septembre 2013
( - 35 ans)

La note: étoiles

Afzan, l'insoumis entre fantasy et mythologie nordique

"La guerre fait rage au cœur des neuf mondes nordiques. Ces derniers n’ont jamais été aussi proches de la rupture. Peu comprennent que le Ragnarök va bientôt dévaster cet univers et les peuples qui le composent. Les survivants de ce cataclysme devront reconstruire leurs existences sur les ruines de leurs royaumes encore fumants.

Le cycle des dieux, et de leurs lois, s’achèvera avec ce conflit. Une nouvelle ère approche, portant en elle les espoirs et les ambitions de ceux qui devront la diriger.

Afzan, un prince Elfe sombre se trouvera confronté à un dilemme. Continuer sans état d’âme à tenir sa place de général impitoyable ou devenir un insoumis, libre de ses propres choix.

Mais prendre cette voie ne sera pas sans conséquence et l’entraînera dans une série d’aventures aussi audacieuses que dangereuses.

Face à cet univers en déliquescence, il devra unir ses forces à celles d’une Elfe claire. Ce n’est qu’à ce prix qu’ils parviendront à survivre et à se forger un avenir.

De cette alliance naîtront le respect, puis l’amitié.

De cette épreuve naîtra l’amour.

De leur union naîtront un nouveau monde et une nouvelle race."

Dans ma recherche de nouveaux récits, je me penche de plus en plus sur les auteurs qui ne sont pas connus et qui publient sur la toile. Ayant découvert Aelhonnia Editions avec un autre roman, je me suis laissé tenter par Afzan.

Il y a une chose qui frappe vraiment en commençant à parcourir les premières pages. Ce livre se dégage d'une certaine lourdeur de style que nous avons de plus en plus l'habitude de voir dans les nouvelles parutions de Fantasy.
En effet, le texte est très fluide à la lecture et au final, le livre se dévore assez bien.
A la base, ce livre est un livre de Fantasy pour adolescent, mais après avoir tourné la dernière page numérique, il est clair que le public est beaucoup plus large.

L'auteur arrive, avec assez de facilité, à nous emmener dans son univers où les elfes sont au centre de l'intrigue, mais dans un contexte mythologique. Après quelques recherches, on se rend vite compte que placer ce roman dans la mythologie nordique permet de lui donner une saveur potentiel. Ce côté "passé" mais qui aurait pu arriver, un peu à la David Gemmel.

C'est un livre que je recommande vivement, notamment pour son petit prix.

Un très bon premier roman
Afzan l’insoumis nous entraîne dans les coulisses du Ragnarök, la fin du monde selon la mythologie nordique. Là où d’autres auraient pu se perdre dans la narration du Ragnarök, l’auteur prend un malin plaisir à la mettre en pointillés et se focaliser sur des personnages inconnus tel l’antihéros Afzan. Ce qui surprend dès le début du livre, c’est le style de l’auteur, très dépouillé et direct, ce qui le rend très fluide. Là où certains reprocheront une quasi-absence de descriptions poétiques et autres figures de style, j’ai pour ma part apprécié cette lecture facile d’accès. L’accent est mis sur l’intrigue et l’enchainement des aventures des personnages. Les péripéties sont nombreuses, on ne s’ennuie pas un instant. Le gros point fort du livre est de faire vivre cette intrigue dans l’univers de la mythologie nordique. On retrouve en effet ses races, et en particulier celles des elfes (clairs et sombre) ; Afzan étant un elfe sombre. On retrouve également ses mondes, et en particulier l’Alfheim puisque c’est la terre des Elfes. Enfin, les dialogues sont très bien écrits et réalistes, malgré une utilisation parfois abusive du point d’exclamation. Les points négatifs du roman sont en nombre très limité, puisque je n’en vois que deux. Le premier ne relève pas de la responsabilité de l’auteur, mais plutôt de celle de l’éditeur : les fautes d’orthographe. Pas assez grand nombre pour gêner la lecture, mais suffisantes pour que je les remarque. J’espère que l’éditeur corrigera rapidement la version numérique. Enfin, n’étant pas fan des longues descriptions laborieuses, je regrette pourtant leur dépouillement à certains endroits, elles auraient pu mieux expliciter les lieux et les personnages, afin d’augmenter l’immersion du lecteur. Conclusion : pour un premier roman, c’est presque un sans-faute. A découvrir d’urgence pour les amateurs de mythologie et/ou de fantasy. Firefrost - - 39 ans - 4 mai 2014

un peu à la David Gemmel
"Ce côté "passé" mais qui aurait pu arriver, un peu à la David Gemmel." comme cette remarque est vrai. Ce roman ouvre les champs des possibles. Le Ragnarök a ravagé les 9 royaumes Nordique. Seul Midgard, la terre des hommes, renait de ses cendres... que sont devenus les 8 autres royaumes et les peuples originaires de ces contrées ? Le_conteur - - 56 ans - 13 avril 2014