Neêkibo
de Dieter (Scénario), Michel Plessix (Dessin)

critiqué par Jules, le 19 janvier 2001
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
Une très bonne et très belle BD
Les histoires de Julien Boisvert comportent quatre volumes, tous aussi beau les uns que les autres.
Les textes sont de Plessix et Dieter, les dessins sont de Plessix et il y a Isabelle Rabarot pour les couleurs.
Julien Boisvert ne connaît pas son père, et sa mère, une artiste totalement narcissique, l’a bien vite laissé entre les mains de nourrices ou de précepteurs divers pour mener sa carrière et ses amours.
Dans le premier album, " Neîkibo ", nous rencontrons Julien déjà un peu plus que jeune homme, passant ses soirées à jouer aux cartes avec deux vieilles demoiselles, ses voisines de pallier. Sa mère arrive sans crier gare et bouscule tout ! Il a un chien, super extra, qui prend une grande place dans sa vie. Julien travaille à l'O.P.I.C. une organisation internationale de sauvegarde des cultures. Le premier épisode vous emmène en Afrique, où Boisvert doit surveiller le déplacement d’une population. Il sera victime d’un accident d’avion et connaîtra pas mal de soucis.
Le second album, " Grisnoir ", se passe à Guernesey et il s'agira d'une histoire d’enfant disputé par le père comme par la mère.
Le troisième volume, " Jikuri " se passe lui au Mexique et aux Etats-Unis avec un vieil indien. Il y connaîtra aussi quelques ennuis avec deux femmes.
Dans le quatrième et dernier volume, " Charles ", Julien découvrira son père et sera amené à infiltrer un mouvement raciste et d’extrême droite américain.
Une très belle série, de beaux dessins et de très bons scénarios. Une découverte qui vaut la peine !