Moisson noire 2002. Les meilleures nouvelles policières américaines de Donald Westlake

Moisson noire 2002. Les meilleures nouvelles policières américaines de Donald Westlake
( The best American mystery stories)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Bridget Jones, le 27 mars 2003 (Saint-Maur, Inscrite le 30 avril 2002, 42 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (24 802ème position).
Visites : 4 562  (depuis Novembre 2007)

partagez les mésaventures d'un voleur

Jonh Dortmunder est un voleur expérimenté mais malchanceux.Ainsi quand deux inconnus lui propose d'échanger deux cadavres dans un cimetière il accepte.Cepandant comprenant la combine des deux malfaiteurs ,Dordmunder décide de faire partie de leur plan mais savait-il réellement dans quelle aventure il allait s'embarquer? Dans un style agréable ,avec un héro très sympathique, Westlake nous offre un très bon moment de lecture et de détente.Une série d'aventures et un auteur à découvrir.

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Les éditions

  • Moisson noire [Texte imprimé], les meilleures nouvelles policières américaines 2002 anthologie établie et préf. par Lawrence Block
    de Block, Lawrence (Editeur scientifique)
    Payot & Rivages / Rivages-thriller.
    ISBN : 9782743610241 ; 22,50 € ; 22/10/2002 ; 368 p. ; Broché
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John Dortmunder, suite

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 9 juin 2006

Qu’on se le dise (surtout ceux qui ne connaissent pas Donald Westlake), ce Donald là est un roi des situations déjantées et des héros à la fois pitoyables et impayables. Ainsi en est-il de John Dortmunder, un héros récurrent de Westlake (qui avait commencé la série sous le pseudo Richard Stark). John Dortmunder est un voleur. Un voleur sympathique, doué, paresseux, génial, et qui échoue régulièrement dans ses entreprises. N’empêche ! On l’aime bien, Dortmunder. Ou alors on l’aime bien, Westlake ?
Un style ô combien fluide, aisé (merci Jean Esch, le traducteur). Des combinaisons d’histoires toutes plus invraisemblables les unes que les autres, des loosers comme on en trouve à la pelle aussi aux Etats Unis, et un livre qu’invariablement on a du mal à refermer pour fermer nos petits yeux le soir.
« May n’aimait pas critiquer, mais parfois, elle avait le sentiment que John n’avait pas vraiment envie d’avoir un bas de laine, un pécule, la tranquillité financière, ni même de quoi payer le loyer du mois suivant. Il lui semblait, au contraire, que John avait besoin de l’aiguillon de l’urgence, ce sentiment de désespoir, cette pensée affreuse de savoir qu’il était, une fois de plus, fauché, à sec, sans un rond, pour pouvoir se lever la nuit, pour pouvoir sortir et rapporter du blé à la maison. Avec en prime la farine, le pain et peut être même la voiture du boulanger.
Oh, certes, il gagnait de l’argent parfois, mais pas souvent. Et cet argent, il n’avait jamais le temps de le jeter par la fenêtre, car il lui filait entre les doigts avant. Avec deux ou trois copains, il se rendait au champ de courses, où visiblement les chevaux étaient plus intelligents que lui, car eux ils ne misaient pas sur lui, pas vrai ? »


Mauvaises nouvelles mais bon roman !

9 étoiles

Critique de IsidoreDuncan (, Inscrit le 22 mars 2006, 52 ans) - 22 mars 2006

Dortmunder, c'est l'anti-héros absolu, le voleur le plus ahurissant de l'histoire du roman policier.
"Vedette" récurent des oeuvres de Westlake, Dortmunder est aussi génial dans la préparation des plans que malchanceux dans leur réalisation.
Avec "Mauvaises Nouvelles", il en est une fois de plus ainsi : cinq coups réussis... ou presque vu le résultat final...
Dortmunder, ce sont des aventures totalement invraisemblables, ce qui est totalement sans importance, étant donné qu'on lit un Dortmunder pour rire des situations, des dialogues surréalistes, des remarques acidulées de Westlake sur ses contemporains et notre façon de vivre et des personnages démentiels qui parcourent le roman.

N’est pas Arsène Lupin qui veut

7 étoiles

Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 36 ans) - 18 février 2006

C’est la première fois que je lis un roman de Donald Westlake. C’est drôle, avec de bons rebondissements et une histoire acadabrantesque. Par contre j’estime le personnage de John Dortmunder trop peu fouillé. Mais les situations cocasses se succèdent :
J.C dit :
-Il faudra me donner la recette de tes oignons à la crème, Anne Marie. Pas vrai, Tiny ?
-Si, dit Tiny, avant de se tourner vers Kelp pour ajouter : avec une grenade et du ruban adhésif.
Kelp le regarda.
-Tu serais prêt à faire ça ?
-Je l’ai déjà fait, dit Tiny. Les gens passent immédiatement au plan B, à tous les coups.
-O.K., très bien, dit Kelp. Tu as la grenade ?
-Je sais où la trouver.
Dortmunder intervint :
-Je crois qu’on devrait prendre des armes, aussi.
-Entendu, dit Kelp. Et demain matin, j’irai voler une voiture.
-Vous savez, leur dit Marie Anne, pendant les repas de Thanksgiving à Lancaster, au Kansas, les conversations ne ressemblaient pas du tout à ça.
Et elle regarda tous ses invités avec un sourire radieux.

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