Bruxelles Métropole, Tome 4 : Ombres sur Saint-Gilles
de Jean-François Di Giorgio (Scénario), Pablo Santander (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 19 juin 2013
(Luxembourg - 56 ans)


La note:  étoiles
PLUS RIEN A SAUVER!
Dans ce quatrième volume des aventures de Mélina Grevisse, nous retrouvons la jeune danseuse étoile du ballet de Londres, toujours en train d’enquêter, en compagnie du commissaire Fourier, sur la disparition mystérieuse de deux sœurs Amélie et Eve.

Les deux jeunes filles, des ex-prostituées entrées récemment, et curieusement, au service des Declerq, une très riche et très influente famille des notables bruxellois, qui a également ses entrées dans le monde politique.

Or des deux jeunes filles la première est retrouvée morte et la seconde portée disparue. Alors que le commissaire Fourier soupçonne un tueur en série, Mélina comprend que les deux sœurs ont découvert un secret de famille dans la maison des Declerq.
Mais quel est-il ? Et qui est allé jusqu’à tuer pour le préserver ?

Il n’y a vraiment plus rien à sauver dans ce quatrième épisode des aventures de Mélina Grevisse. Si on cherche un exemple de BD complétement ratée, et bien en voici un parfait!

Avec dans l’ordre : un scénario de M. Jean-François Di GIORGIO des plus classiques, malheureusement inconsistant et plutôt très nul, qui tourne en rond et ne mène nulle part… Des histoires qui sont commencées, mais que bien sûr on ne termine pas… Des histoires dont on ne comprend absolument pas ce qu’elles viennent faire là…
Des dessins de plus en plus mauvais (notamment les visages des personnages…) de la part de M. Pablo SANTANDER (qui pourtant nous avait habitué à beaucoup mieux dans les épisodes précédents), et pire que tout, l’absence quasi complète de ce qui pourtant avait fait la beauté et la réputation de cette série à son tout début, à savoir les magnifiques vues de Bruxelles au début du XXe Siècle. Et enfin une fin bâclée, trop rapide et à laquelle bien sûr on n’arrive pas à croire une seconde… et nous voilà sur un parfait ratage!

Stop! N’en jetons plus, cet album est l’illustration parfaite du fait que quand une série est prévue en deux parties, et bien autant la faire durer deux épisodes!... Rien ne sert de vouloir absolument «exploiter» le bon filon, si c’est pour terminer sur un gâchis pareil, qui vous fait regretter d’avoir lu l’ensemble de la série!...

Je suppose que ceci est sans doute le denier épisode de cette série… Parce-que là on a vraiment touché le fond ...