Le dernier homme de la tour
de Aravind Adiga

critiqué par Tanneguy, le 10 avril 2013
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Dépaysement assuré, mais...
J'avais beaucoup apprécié le premier livre d'Aravind Adiga ( le tigre blanc) et j'attendais beaucoup de cette nouvelle publication en langue française, trop sans doute.

Certes nous sommes plongés dans le milieu de la classe moyenne indienne, à Bombay-Mumbai, et l'auteur nous raconte, souvent avec humour, ce qui fait le quotidien de cette population étonnante qui survit avec un seul rêve, celui de s'enrichir pour sortir de la misère. Métiers étonnants, mariages arrangés, religions diverses, amitiés indéfectibles mais parfois trahies, corruption générale, crimes en tous genres,toutes choses que le touriste occidental moyen ne perçoit pas toujours...

L'histoire est simple : un immeuble en bordure des bidonvilles que l'on a l'habitude de survoler à l'atterrissage et au décollage de cette grande ville est convoité par un promoteur peu scrupuleux qui doit d'abord en expulser les occupants pour construire en lieu et place un complexe luxueux qu'il n'aura pas de mal à proposer aux riches indiens qui ont "réussi". Comment vont réagir les propriétaires ? Mais l'intrigue se développe lentement, trop, et les personnages multiples sont parfois difficiles à suivre et le dénouement est un peu décevant.

Ce n'est pas un grand roman, mais il peut présenter de l'intérêt...