Belle et bête de Marcela Iacub

Belle et bête de Marcela Iacub

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Don Quichotte, le 2 avril 2013 (Inscrit le 1 avril 2013, 78 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 3 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 2 étoiles (59 020ème position).
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Marcela Iacub montre DSK comme le poète de la « récitation »…

Marcela Iacub montre DSK comme le poète de la « récitation »… mais aussi comme un artiste des égouts, un poète de l’abjection et de la saleté
Publié le 28 mars 2013 par founon.blog.lemonde.fr
DSK, poète, artiste des "mots", récitataire ?

Nulle part, dans les critiques, je n’ai lu un texte qui rapportait ce fait : « le récitataire DSK ». J'invente ce mot, pour sûr, mais le texte de Madame Iacub à propos des "récitations" de DSK m'y ont amené. On attend des textes de sexe, et on découvre des "récitations", curieux non ? Je trouve personnellement que cela valait un point. DSK, sait réciter, écrit-elle. Son imagination l'emporte-t-elle sur la réalité des propos de DSK? Et que récite-t-il? Je ne sais pas, en fait, on ne sait pas tout, mais sans doute « des mots », certainement, des mots qui accrochent, qui, à l’oreille (il n’est pas nécessaire de la manger, cette oreille), convainquent, séduisent, autorisent tous les actes (il n’est pas nécessaire d’agresser), pudiques ou non, pervers et sataniques, grandioses ou « cochons », c’est du pareil au même. DSK sait « dire des choses » ; il sait aussi écrire, raconte Madame Iacub. « Écrire pour dire », encore et encore ; on a cru, depuis l’affaire du Sofitel, que DSK n’était qu’un violent du corps, peut-être est-il aussi un violent du « dire » ! Ainsi, il n’est pas nécessaire pour cela d’entrer « dedans », de la « huiler », ni même d’arracher cette oreille « attentive », soumise, prête, disponible, « consentante » (puisqu’elle en demande, la truie qu'elle dit être, elle jouit). « Récitations et Oreille » sont, me semble-t-il, deux mots clés dans cette sublime histoire-rencontre-aventure-affaire-d’amour entre Iacub et DSK. Madame Iacub ne déclarait-elle pas au Nouvel Obs : « Je suis persuadée que la domination masculine se transmet surtout par des voies douces ». Et par là, entend-elle des mots? Elle écrit, après que DSK eut "élevé la voix avec un ton merveilleusement insultant", et tombé dans une terrible extase, "avoir trouvé ses phrases si belles qu'elle s'est presque évanouie". Elle ne pouvait se passer de ses séances de "récitation". Voilà, je commence avec ça !
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Les éditions

  • Belle et bête [Texte imprimé] Marcela Iacub
    de Iacub, Marcela
    Stock
    ISBN : 9782234074903 ; 13,00 € ; 27/02/2013 ; 128 p. ; Broché
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Double jeu

1 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 65 ans) - 22 avril 2021

En achetant ce livre dans une brocante, je ne savais absolument pas ce que j’allais y trouver ; et si je l’avais su, nul doute que ce livre serait resté sur son étagère.
Sans l’encart imposé par la justice en page de garde, je ne sais pas non plus si j’aurais identifié le "cochon".
Marcela Iacub avait écrit un livre Une société de violeurs ? pour expliquer et dédouaner le comportement des hommes qui se soumettent et soumettent les autres à leurs pulsions.
Un livre qui a peut-être fait du bruit mais dont la sortie n’a pas bousculé les foules. Elle s’est attirée de fortes inimitiés, s’est mis à dos les féministes mais il a été apprécié par DSK et son épouse qui l’ont remerciée, puis celui-ci a voulu la rencontrer. Marcela hésite, mais l’occasion est trop belle de le voir "en vrai", de connaître la vérité sur cet homme.
"Tu étais vieux, tu étais gros, tu étais petit et tu étais moche.  Tu étais machiste, tu étais vulgaire, tu étais insensible et tu étais mesquin."
Est-elle tombée amoureuse, a-t-elle été séduite par une sexualité hors du commun ? Ou voulait-elle vivre une expérience hors du commun ? Avait-elle l’intention d’écrire un livre ?
C’est de toute façon, chose faite. Il en sort un témoignage nauséabond de l’intimité d’un couple dans les moindres détails, d’une relation toxique entre une femme sous emprise d’une jouissance sans relation sexuelles, avec un homme à la double personnalité.
"La seule chose qu’il me restait pour oublier le cochon et ne plus avoir affaire à toi, c’était non pas de t’assassiner mais d’écrire un livre. Non pas un livre sur toi mais un livre sur lui. Sur les relations sublimes que nous avons eues, sur cet érotisme étrange, sur les séances de récitation infinies."
Un récit qui n’offre que très peu d’intérêt, difficilement compréhensible et dont les derniers chapitres sont particulièrement horribles.

Belle et bête

1 étoiles

Critique de Sarazohra (, Inscrite le 3 mars 2012, 36 ans) - 19 avril 2013

Je n'ai pas du tout aimé ce livre. je m'étonne de l'avoir fini! Elle nous rendrait presque DSK sympathique. Il est dénué d'intérêt et elle fait au final plus preuve d'imagination qu'autre chose (elle a toujours ses deux oreilles)

Je ne le conseille pas du tout!

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