Sorceleur, Tome 5 : Le baptême du feu
de Andrzej Sapkowski

critiqué par Isad, le 27 juin 2015
( - - ans)


La note:  étoiles
Épisodes de guerre
Ce roman m'a semblé haché et distant. Il y a des passages qui indiquent que le sorceleur se souvient d'événements passés et même qu'un conteur raconte sa légende à des enfants. Au niveau humain, son manque de psychologie est montré plusieurs fois car il ne voit parfois que le bon côté des choses.

Dans cet épisode, le sorceleur qui a récupéré un peu de sa vigueur dans la forêt de Brokilone auprès des elfes qui l'ont hébergé, part retrouver Ciri en danger car les informations la disent séquestrée à Nilfgaard. Milva, l'archère l'accompagne. En chemin, ils sont rejoint par Jaskier, toujours aussi hâbleur. Ils chemineront le plus possible dans des endroits épargnés par la guerre qu'ils ne pourront cependant éviter à de multiples reprises. Seront leurs compagnons de route des nains menés par Zoltan qui a une épée en fer, Régis, un vampire soigneur et Cahir le guerrier noir dont Ciri faisait des cauchemars et que Gerald avait épargné à Thaneed. Et pour finir, Gérald de Riv méritera bien son nom en sauvant une reine. Bien sur, on a quelques aperçus, en arrière-plan, de ce que deviennent Ciri et Yennefer.

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Un tome intermédiaire mitigé 7 étoiles

A l’image des critiques précédentes ce cinquième tome du sorceleur m’a moins emballé que ces prédécesseurs, mais pas pour les mêmes raisons.
Il est vrai que le rythme baisse de nouveau mais ceci est compensé par une histoire qui se densifie et l'apparition de nouveaux personnages. Ces nouveaux compagnons de route d’un Geralt de Riv parti secourir sa précieuse Ciri apporte du nouveau à un récit qui commençait à s’essouffler. Parmi ceux-ci se trouve un personnage que j’ai adoré : Régis. Je n’en dirai pas plus quant à la nature de cet individu aux senteurs particulières.
Le baptême du feu se lit très facilement à l’image des volets précédents. Il est vrai que cette lecture est toujours aussi addictive et divertissante, bien desservie par un style agréable.
Là où le bât blesse se situe au niveau des personnages féminins. Je les ai trouvées trop manichéens et parfois irritants, notamment Milva et son drôle de caractère. Quant à la tournure de Ciri, cela m’a plus rebuté qu’autre chose. Mais bon tel est le choix de l’auteur alors il faut faire avec !
Pour autant l’envie de continuer l’aventure de cette saga du sorceleur est toujours belle et bien là. Cette envie est même terriblement forte.
A suivre.

Sundernono - Nice - 40 ans - 10 mai 2019


Tome intermédiaire : l'intrigue stagne 6 étoiles

Dans ce cinquième volume, en réalité le troisième de la saga, l'on retrouve les héros pratiquement là où on les avait laissés au tome précédent : la jeune Ciri a été enlevée par l'empereur de Nilfgaard et Géralt à peine remis de ses blessures vole à son secours malgré les combats qui font rage.

Avec Le Baptême du Feu on se retrouve dans un tome intermédiaire, l'intrigue principale stagne, les complots politiques sont relégués au second plan et si la guerre est bien présente l'auteur ne nous en livre que de brefs et lointains aperçus. C'est donc dans un tome moins rythmé que nous entraîne l'auteur, présentant de nouveaux personnages et continuant de développer géographiquement son univers.

Le tome se concentre presque exclusivement sur le personnage de Géralt et de son fidèle compagnon Jaskier. Parallèlement au récit principal on retrouve les magiciennes qui tentent de sauvegarder la magie en créant une nouvelle loge, se révélant de plus en plus intrigantes. L'auteur introduit de nouveaux personnages, très bien caractérisés. Le personnage du vampire échappe aux habituels traits qui le caractérisent habituellement, l'histoire de Milva s'avère très intéressante même si parfois ses réactions peuvent quelque peu agacer le lecteur.
Le personnage du troubadour, que l'on suit depuis le deuxième tome, donne au récit un côté rafraîchissant fortement teinté d'humour dans ses réparties. Un personnage truculent, à l'opposé de celui sombre, torturé, héroïque du héros principal ce qui apporte un plus non négligeable à la saga.

L'auteur nous offre un récit intéressant même si la dynamique n'est pas aussi rapide qu'on aurait pu le souhaiter bien que l'histoire ne manque pas d'action. La recherche de la jeune princesse donne l'occasion à l'auteur de développer son univers mais l'absence de carte ne permet pas de s'en imprégner totalement du point de vue géographique. Comme dans toute longue série on note une trop grande répétitivité des événements et des intrigues qui ne se renouvellent pas, la même intrigue servant tout au long de plusieurs tomes.
Le scénario est comme d'habitude mené de main de maître, on retrouve tout le talent de conteur de l'auteur même si le postulat de départ s'avère des plus basique. Un tome qui donne effectivement envie de lire la suite des aventures de notre Sorceleur

Goupilpm - La Baronnie - 67 ans - 16 août 2017


La drogue, c'est mal. 4 étoiles

— Oh ! Oh ! Oh !
— Sérieusement, Régis… T'es encore là…
— Toujours et à jamais !
— Parfait. D'ailleurs pourquoi t'es habillé en Père Noël ?
— C'est la période des cadeaux !
— Pourtant, ce n'est pas un cadeau ce tome.
— Mais si ! Enfin… Ça dépend à quelle date le lecteur se bouffe toute ta connerie !
— Le lect... ? Ouais, non. En fait, j'm'en fous... J'ai seulement envie de faire mon massacre tout seul, tu peux t'en aller s'il te plaît ?
— N… AAAAAAAAAH !
— Je t'avais prévenu.
— Tu m'as poignardé L'ŒIL !!
— Tiens ! Belle perspective de ce que je vais faire avec le livre.
— Je me meurs…
— Tiens ! Belle représentation de moi lisant le livre.
— Amen.
— Dieu te bénisse. C'est parti pour le Baptême du Feu !



Bonjour et bonsoir à toi, Cher Lecteur du Futur !

Alors… Par où commencer ? D'abord, le fait que Sapkowski me fait penser à un nom de compositeur de musique classique qui a fait de gra…
Ah non ! Autant pour moi : Trotski n'était pas un compositeur de musique.

Trêve de n'importe quoi et entrons dans les catacombes du vrai n'importe-quoi.
Ce tome est un ramassis de rien, une personnification du néant, même un trou noir remballerait sa marchandise.
J'ai honte d'avoir plaidé pour le précédent tome tellement je me sens sale après ces conneries.
Je suis sûr que même un bain d'acide citrique ne m'enlèverait pas la saleté qui suinte de mes neurones.

Sérieusement, j'abuse un peu (le jour où je lirai un livre de Mme. Meyer, je pense que ma critique ressemblera à : « Geeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh » ; une simple supposition : j'espère que je serais positivement surpris).

Je suis un peu dur, je l'avoue ; mais bordel de foin de mulet, qu'est-ce que c'est loin du « Temps du Mépris ».

D'abord, Mâââdame Ciri survit in extremis de la mort (ce n'est pas du spoil, de toute façon, elle ne peut pas crever à cause de la prophétie-chiotte-yolo de je n'sais quel elfe) pour aller dans un groupe de bandits surnommé « Les Rats » (admire la recherche de l'appellation quantique) et devenir bisexuelle avec un membre du groupe !!!

Euh… Sapkowski, t'es con ?

J'avais dit qu'Andrzej Sapkowski était un maître de l'évolution des personnages, mais alors là, la seule évolution que je vois : c'est une montée de libido envers son personnage gentiment nommée Ciri — ce n'est pas possible de faire ça !

Ciri s'en fout royalement de ce qui est arrivé à Géralt et Yennefer (ou plutôt elle se dit qu'ils sont morts, très bien. Vérifie au pire, non ? Peut-être que c'est un chwiya trop demandé ?).

Aller, j'en ai marre. La partie avec Ciri qui n'a plus aucun objectif est chiante puisqu'on reconnaît même plus notre petite héroïne charismatique (passer près de la mort rend con ? Là est la question).
— JE VAIS FAIRE UN MEURTRE !!!
— Déjà fait.
— Merde ! C'est vrai. Bon bah j'y retourne !
— C'est ça… Salaud.
— Comment ?
— J'ai mal au dos.
— Toi aussi, t'es passé près de la mort ?

Mais le meilleur dans tout ça, c'est la couverture mensongère ! Je crois que c'est l'arnaque du siècle.
Quand tu vois un golem de feu avec une taille pareille, tu t'attends à un ennemi tellement grand qu'une césarienne à ton imagination sera nécessaire ou que tu t'éteindras psychologiquement devant tant de puissance.

Hahaha ! A—MA—TEUR.

Quand tu verras de quoi il en retourne sur le baptême du feu (dans les toutes dernières pages), tu auras préféré naître aveugle que de subir une arnaque pareille.

Fimento - - 28 ans - 10 décembre 2015