Un, deux, trois...
de Agatha Christie

critiqué par Kalie, le 10 mars 2013
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Pas le plus connu
La reine du suspense signe avec ce roman assez court un bon cru. Pour une fois, Hercule Poirot joue à domicile. En effet, M. Morley, son dentiste s’est suicidé (?) vers midi, en plein travail, la salle d’attente pleine de patients. Poirot qui faisait partie des clients de la matinée avait pourtant trouvé M. Morley normal. Notre pugnace détective se penche sur le profil des clients de la journée. Deux d’entre eux sont retrouvés morts quelques temps plus tard…

Comme à l’accoutumée les suspects sont nombreux. Et comme d’habitude Agatha Christie nous étonne avec l’identité du/des coupables. Le récit est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait de prime abord avec son lot de chantage, d'usurpation d’identité, de déguisements, d'histoire d’argent. Même si les explications sont légèrement invraisemblables et l’énigme assez tordue, l'ensemble est une fois de plus parfaitement maîtrisé.

A noter que les titres des chapitres reprennent les paroles d’une vieille complainte anglaise : Un, deux, je lace mes souliers ; Trois, quatre, je ferme la porte... Dix-neuf, vingt, mon assiette est vide !
Pas mal du tout même si... 6 étoiles

Le livre est de 1940 est c'est un bon témoignage de l'ambiance politique de l'époque.

L'intrigue est maîtrisée sur le bout des doigts, très "Christienne" avec son lot de personnages déguisés, on relèvera quelques petites incohérences (le maître chanteur qui ne reconnait pas la tête de la personne qu'il fait chanter, le calibrage du meurtre assez tiré par les cheveux).

Donc pas parfait mais vraiment lecture très agréable, livre pas trop long et bonne impression d'ensemble.

Warrel62 - - 54 ans - 25 juin 2015