Nenuphar Nilufar : conte Ouzbek (trilingue français, ouzbek, russe)
de Shodiyor Doniyorov, Igor Mekhtiev (Dessin)

critiqué par JulesRomans, le 10 mars 2013
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Chez les Ouzbeks une fleur magique, Depardieu fait là un break avec le fisc
Ce conte est basé sur le désir d’un couple d’avoir un enfant et sur le fait que celui-ci apparaît de façon magique :

« Un jour un petit oiseau apporta une fleur dans son bec, et la laissa tomber sur les genoux de Ziynat qui brodait. (….) Ziynat mit la fleur dans un vase plein d’eau et continua à broder. (…) Le soir la fleur se transforma en fillette ».

Seulement une sorcière veut l’enlever car cette petite fille Nilufar apporte pas tant des allégements d’impôt qu’une prime à la prospérité. Va-t-on saisir cette famille en lui enlevant Nilufar ?

L’enfant panique, l’affaire tombe à l’eau et Nilufar aussi. Là voilà qui donne naissance au premier nénuphar.

Un joli conte, en lien avec l'actualité de début 2013, où l'acteur Depardieu fait parler de l'Ouzbékistan (pays d'Asie centrale) dans les médias.

Il rassure les enfants sur l'amour parental et les aident à envisager le jour où ils quitteront leurs parents. Les illustrations se centrent sur les personnages, le décor est sobre.